Dans son jardin monégasque, il était le roi des qualifications. Le prince du temps et des trajectoires au cordeau. Souverain ces deux dernières saisons dans le si exigeant exercice du tour chronométré, Charles Leclerc a été déchu de son trône ce samedi à l’occasion de la séance qualificative du Grand Prix de Monaco 2023. Déjà en difficulté dans la matinée lors de l’ultime session libre du week-end (il n’a pu faire mieux que le septième chrono à près de sept dixièmes du meilleur temps fixé par Max Verstappen. Ndlr), le pilote Ferrari n’est pas davantage parvenu à surmonter les failles d’une SF-23 exagérément bondissante cet après-midi sur l’imparfait tarmac monégasque. Contraint de conjuguer avec une monoplace au comportement parfois erratique, le vice-champion du monde en titre a ainsi dû s’incliner, malgré un dernier tour de tout beauté, devant les biens plus stables Red Bull de Max Verstappen (1er. Ndlr) et Aston Martin de Fernando Alonso (2ème. Ndlr).Détrôné dans les rues de sa Principauté natale par un Verstappen auteur de sa troisième pole de l’année (après Bahreïn et l’Australie. Ndlr), la figure de proue de Maranello aura vécu une qualification monégasque quelque peu mouvementée, entre une erreur de positionnement à la sortie de la voie des stands commise par son écurie Ferrari en Q1 (la Scuderia a envoyé le Monégasque derrière son coéquipier dans la pit-lane alors qu’il aurait normalement dû se retrouver devant. Ndlr), une gêne de son voisin de garage Carlos Sainz au niveau du deuxième « S » de la piscine toujours lors de la première partie des qualifications et enfin un bouchonnage, complètement involontaire de se part, dont il fut cette fois responsable dans les tous derniers instants de la Q3 (au détriment de la McLaren de Lando Norris. Ndlr). Convoqué par les commissaires à l’issue de la séance pour s’expliquer sur ce malheureux incident, le natif de Monaco a finalement écopé d’une pénalité de trois places sur la grille de départ.Andrea Noviello
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Deuxième temps de la journée du vendredi, Charles Leclerc a démarré du bon pied le Grand Prix de Monaco de Formule 1. Placé juste en embuscade derrière l’ogre Verstappen, le pilote Ferrari peut entrevoir avec ambition la séance qualificative de samedi. Son dernier vendredi passé au volant d’une Formule 1 s’était achevé de manière quelque peu prématurée contre les barrières Tecpro du virage 7 du circuit de Miami. Piégé par le décrochage du train-arrière de sa rutilante SF-23, Charles Leclerc n’avait pas pu éviter la sortie de piste sur l’insipide tracé floridien, la zone de dégagement bitumée installée à l’extérieure de ladite courbe ne parvenant pas à ralentir l’embardée hors-trajectoire de la Ferrari flanquée du numéro 16. Trois semaines après cette douloureuse, bien que sans conséquence, piqure de rappel américaine, le Monégasque a connu un vendredi bien plus serein dans les rues de sa Principauté natale. |
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