En route pour une double entrée dans les points, Maserati MSG a subi une terrible désillusion à l’occasion du ePrix de Monaco. Victimes d’un accrochage commun au virage du Fairmont, Edoardo Mortara et Maximilian Günther sont repartis bredouilles de leur rendez-vous à domicile. La matinée avait laissé entrevoir de très jolies promesses dans les rangs italo-monégasques. Performante tant en essais libres (top 4 en FP1 et meilleur chrono avec Maximilian Günther en FP2. Ndlr) qu’en qualification (les deux pilotes se sont hissés dans le top 7 de la séance. Ndlr), Maserati MSG abordait son ePrix à domicile dans la peau d’un sérieux outsider. Confortés par leurs bonnes performances matinales, les hommes de James Rossiter caressaient le légitime espoir d’inscrire de gros points en Principauté eux qui, jusque-là, n’en avaient marqué que vingt-neuf en huit courses. Bien partis pour signer une double entrée dans le top dix à Monaco, Edoardo Mortara et Maximilian Günther ont finalement quitté le rocher les poches vides en raison d’un accrochage dans le 21ème tour. « J’espère que la roue finira par tourner » Larguée également au classement pilotes (le mieux classé des deux Maximilian Günther n’occupe qu’une modeste douzième position avec un total de 24 unités au compteur. Ndlr), l’équipe italo-monégasque a pourtant fait montre d’un vrai regain de vitalité dans les rues de la Principauté comme en témoigne le joli tir-groupé du duo germano-suisse dans l’exercice de la vitesse pure (4ème chrono pour Günther et 7ème temps pour Mortara. Ndlr). Homme le plus rapide du plateau en essais libres 2, Maximilian Günther s’est également montré à son avantage en rythme de course, mais un double incident avec son coéquipier Edoardo Mortara d’abord, puis avec la Nio 333 du Britannique Dan Ticktum ensuite l’a contraint à mettre pied à terre à six tours du drapeau à damier.Andrea Noviello
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Plombé par une mauvaise gestion de « l’Attack Mode » puis par un accrochage à huit tours de l’arrivée, Norman Nato a dû se contenter d’une très décevante dix-huitième place lors du ePrix de Monaco. Votre troisième place des qualifications était porteuse d’espoirs pour la course, mais la réussite n’a malheureusement pas été de votre côté dans l’après-midi. Comment analysez-vous cette contreperformance dans les rues de la Principauté ? Propos recueillis par Andrea Noviello
Disqualifié en qualification à la suite d’une erreur de pression pneumatique de son écurie, Jean-Éric Vergne a brillamment sauvé les meubles lors du ePrix de Monaco. Classé septième sous le drapeau à damier au terme d’une très jolie remontée, le pilote DS Penske se maintient dans le top cinq du championnat.Il était arrivé sur le rocher dans la peau de l’un des sérieux prétendants à la victoire. Auteur d’une première moitié de championnat des plus consistantes (trois podiums en huit courses dont une victoire dans les rues d’Hyderabad. Ndlr), Jean-Éric Vergne abordait le rendez-vous princier avec la ferme intention de poursuivre sur sa lancée et de réduire le retard (19 points. Ndlr) accumulé depuis l’entame de saison sur le leader du championnat Pascal Wehrlein. Ambitieux à l’heure de retrouver un circuit de Monaco qu’il affectionne tout particulièrement et qu’il a déjà accroché une fois à son palmarès (2019. Ndlr), le pilote DS Penske a vu ses espoirs de briller en Principauté se briser dès la fin d’une séance qualificative conclue sur une élimination précoce lors de la phase de groupe. Quinze places gagnées en coursSoucieux de ne pas repartir bredouille de son escale princière, Jean-Éric Vergne a adopté une approche prudente à l’extinction des feux en évitant soigneusement les écueils d’un premier tour toujours mouvementé sur l’impitoyable tracé monégasque. Volontairement économe en début de course, le Francilien a intelligemment pris son temps avant d’entamer une improbable remontée qui l’a vu gagner quinze places et franchir le drapeau à damier à une très honorable septième position. Freiné dans son élan par la double intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve, « JEV » a tout de même inscrit six nouveaux points au championnat qui lui permettent de conserver sa place dans le top cinq du classement pilotes (avec un total de 87 unités. Ndlr). Andrea Noviello
Déjà vainqueur deux semaines plus tôt du côté de Berlin, Nick Cassidy a réitéré sa performance en remportant ce samedi l’ePrix de Monaco, neuvième manche de la saison 2023 de Formule E. Auteur d’une fulgurante remontée depuis la neuvième place sur la grille, le pilote Envision Racing s’impose devant la Jaguar de Mitch Evans et l’Avalanche Andretti de Jake Dennis. Il avait entamé la journée à l’envers. Vingt et unième et avant-dernier de deux séances libres de la matinée, Nick Cassidy a ensuite vu les portes des duels se refermer devant lui à l’issue d’une séance qualificative terminée à une anonyme neuvième position. Premier gros bras éliminé d’une liste contenant entre autres Jake Dennis (11ème), Pascal Wehrlein (12ème) ou encore Jean-Éric Vergne (22ème), le Néo-Zélandais ne figurait logiquement pas au rang des favoris d’une course à priori promise à l’un de ses petits camarades de jeu. Condamné, en théorie, à un rang de simple faire-valoir cet après-midi dans les rues de Monaco, le vainqueur du dernier ePrix de Berlin a pourtant déjoué tous les pronostics en s’imposant au nez et à la barbe de tous ses rivaux en Principauté. Wehrlein grand perdantParvenu à se hisser jusqu’à la quatrième place en seulement cinq tour et au prix notamment d’un superbe double dépassement sur Mitch Evans et Jake Dennis dans l’épingle du Fairmont, le natif d’Auckland s’est ensuite livré à un superbe mano-à-mano avec son compatriote néo-zélandais de chez Jaguar dont il allait sortir gagnant malgré deux neutralisations sous régime de voiture de sécurité en fin de course pour cause d’incidents (abandon de Maximilian Günther puis de Nico Müller. Ndlr). Crédité de 25 nouveaux points au championnat, ce qui porte son total à 121 unités, le pilote Envision Racing a réalisé un joli coup double sur le rocher puisque cette troisième victoire en Formule E lui a permis de s’emparer de la tête du classement pilotes au détriment de l’ancien leader Pascal Wehrlein (100 points. Ndlr) seulement onzième cet après-midi sur le toboggan princier. |
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