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Course : Perez décroche la timbale

30/5/2022

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Photo
Crédit Photo : Red Bull Racing

Premier des gros bras à passer par la case stand pour chausser les gommes intermédiaires, Sergio Perez a remporté le Grand Prix de Monaco, septième étape de la saison 2022 de Formule 1. Vainqueur pour la troisième fois de sa carrière en catégorie reine, le Mexicain a précédé à l’arrivée la Ferrari de Carlos Sainz et la Red Bull sœur de Max Verstappen. Parti depuis la pole position à domicile, Charles Leclerc a terminé à la quatrième place d’une course interrompue à deux reprises sous drapeau rouge.
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Sa séance de qualification ne s’était pas terminée aussi bien qu’il ne l’avait commencé. Parti à la faute au niveau du virage du Portier lors de son ultime tentative en Q3, Sergio Perez avait dû se contenter d’un troisième chrono au goût forcément amer lui qui avait passé toute son entame de week-end dans l’aspiration du local de l’étape Charles Leclerc. Battu au très délicat jeu de la vitesse pure par l’enfant prodige de la Scuderia mais aussi par la seconde Ferrari de Carlos Sainz, le Mexicain a pris la plus éclatante des revanches ce dimanche à l’occasion d’un Grand Prix de Monaco interrompu à deux reprises par des drapeaux rouges.

Resté sagement dans le sillage des deux pensionnaires de Maranello en début de course, le pilote Red Bull a attendu la première valse des changements de pneus pour griller la politesse aux hommes de Mattia Binotto et s’emparer d’un commandement qu’il allait brillamment conserver jusqu’au terme des deux heures réglementaires de course. « Gagner ici, c’est un rêve qui devient réalité, savoure le natif de Guadalajara à sa descente de voiture. Quand on est pilote, on rêve de s’imposer ici. Exceptée la course à domicile, on ne peut pas gagner une course aussi spéciale que ne l’est Monaco. Y arriver de ce manière-là, c’est encore plus particulier. »


Sainz sauve les meubles chez Ferrari
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Vainqueur pour la troisième fois de sa carrière en F1 (il s’était précédemment imposé à Bahreïn en 2020 et en Azerbaïdjan en 2021. Ndlr), Sergio Perez réalise une très belle opération au championnat puisque ce premier succès de l’année permet au Mexicain (110 points. Ndlr) de recoller à seulement six longueurs du pilote Ferrari Charles Leclerc (116 points. Ndlr) et à quinze unités de son coéquipier chez Red Bull Max Verstappen (125 points. Ndlr). Vexé d’avoir, par deux fois, dû s’effacer pour favoriser les intérêts du champion du monde en titre le week-end dernier à Barcelone, « Checo » s’offre ainsi un très joli lot de consolation en remportant l’épreuve la plus mythique du calendrier.

Victime la veille de la sortie de piste de Perez en fin de qualification (il n’avait rien pu faire pour éviter la Red Bull du Mexicain à la sortie du Portier. Ndlr), Carlos Sainz a lui aussi tiré le meilleur parti d’un Grand Prix chaotique à souhait pour s’adjuger une très belle deuxième place sous le drapeau à damier. Dauphin de son voisin de garage Charles Leclerc pendant tout le premier relais, le Madrilène a finement joué le coup en refusant de troquer ses pneus maxi pluie contre des gommes intermédiaires. Resté en piste le plus longtemps possible, « Carlito » a patienté jusqu’à l’asséchement complet de la trajectoire pour finalement monter directement les pneus slicks à l’entame du 22ème tour.
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Verstappen accroît encore son avance
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Un choix qui va s’avérer d’autant plus payant pour l’Espagnol que dans le même temps son coéquipier Leclerc a opéré deux passages par les stands (au 19ème et au 22ème tour. Ndlr) en l’espace de trois tours. « C’était une course folle, reconnaît le fils du double champion du monde des rallyes en conférence de presse officielle d’après course. Je pensais avoir fait tout ce qui fallait pour la gagner. Nous sommes restés patients avec les pneus pluies, puis nous avons pris la décision de passer aux slicks. Dans mon tour de sortie des stands, je suis malheureusement resté coincé derrière un retardataire. Cela m’a très probablement coûté la victoire aujourd’hui, car avec un bon out-lap je serais certainement ressorti devant Sergio (Perez. Ndlr). »

Troisième d’une course qui décidemment refuse toujours de sourire à l’enfant du pays Charles Leclerc (le Monégasque termine finalement à une très frustrante quatrième place cet après-midi. Ndlr), Max Verstappen est l’autre grand gagnant de ce septième rendez-vous de la saison. En manque de rythme tout le week-end sur un tracé princier où il s’était pourtant imposé l’an dernier, le Néerlandais a lui aussi profité du mic-mac stratégique de Ferrari pour griller la politesse au malheureux monégasque et décrocher un podium quasiment inespéré avant le départ. « J’ai tout donné, confie après l'arrivée le fils de Jos. En tant qu’équipe, nous avons fait un excellent travail avec la stratégie pour sortir devant les Ferrari. Nous pouvons donc être heureux de ce dimanche. »
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Andrea Noviello

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