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Qualification : un nouveau format plébiscité

3/5/2022

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Crédit photo : DS Techeetah

Régulièrement attaqué par les fans et par les pilotes pour son manque évident d’équité, l’ancien système de qualifications de la Formule E a laissé place cette saison à un tout nouveau format conçu sous la forme de tableau à élimination. Repensé afin de favoriser un meilleur spectacle tout en garantissant d’avantage d’intégrité sportive, ce nouveau format a d’ores et déjà recueilli la quasi-unanimité du paddock. 
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Jusqu’à l’an dernier, elle était la hantise des gros bras de la discipline. Conçue de telle sorte à placer les leaders du championnat dans les moins bonnes conditions d’adhérence, la séance qualificative de la Formule E avait souvent tendance à récompenser des polemans pour le moins inédits. Avantageux pour les pilotes les plus éloignés au classement, ce système avait aussi le mérite d’offrir des courses à rebondissement, les meilleurs éléments de la FE devant forcément prendre beaucoup de risques en course pour effacer le handicap d’une mauvaise et lointaine place sur la grille de départ. Bénéfique sous de nombreux aspects, cet ancien format de qualification souffrait néanmoins d’un défaut majeur : son manque évident d’équité.

Régulièrement condamnés à jouer les « balayeuses » pour leurs petits camarades largués au championnat, les gros bras de la discipline ne pouvaient jamais (ou presque) démontrer toute l’étendue de leur talent dans l’exercice du tour chronométré. « L’ancien format était tout sauf sportif, confirme l’une des principales victimes de ce système désormais obsolète, Jean-Éric Vergne. Cela ressemblait davantage à une loterie. On donnait la pole position à un pilote qui était loin au championnat et qui avait juste eu la chance de se retrouver au bon endroit au bon moment. Ce système était totalement injuste ! À l’inverse, le nouveau format est juste phénoménal. Il m’a redonné la joie de venir sur les circuits. Je sais que si je fais du bon travail, je vais pouvoir obtenir un bon résultat ce qui n’était pas le cas l’an dernier. »
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« Les moins bons sont plus désavantagés que dans le passé »
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Soucieuse de ne pas se mettre à dos l’une de ses principales têtes de gondoles (Jean-Éric Vergne reste à ce jour le seul double champion de la discipline. Ndlr) ainsi que des milliers de fans exaspérés par un format non seulement inéquitable mais aussi peu représentatif des réelles forces en présence, la Formule E a donc décidé de revoir sa copie de fond en comble pendant l’intersaison. Jadis répartis en quatre groupes de six avec une allocation de six minutes pour pouvoir réaliser le meilleur chrono possible, les pilotes sont désormais séparés en deux groupes de onze et dispatchés en fonction de leur classement au championnat du monde. Libres de s’affronter sur la feuille des temps pendant dix minutes, ces as du volant vont ensuite être classés selon un système qui reprend grosso modo les codes du tableau à élimination bien connu des tennismans.

Une fois la phase de groupe passée, les huit meilleurs s’affrontent dans des quarts de finale à élimination directe puis s’ensuit des demi-finales (avec les quatre hommes les plus véloces du plateau. Ndlr) et une finale (avec les deux plus rapides. Ndlr) dans laquelle le grand gagnant hérite de la pole position. Facilement compréhensible, plus juste et tout aussi attractif en termes de spectacle, ce nouveau format de qualification a dans sa grande majorité séduit le paddock même si certains regrettent déjà les avantages conférés par l’ancien système. « Quand tu es un peu moins compétitif comme c’est notre cas en ce moment, ce nouveau format perd un peu de son attrait car tu n’as plus la possibilité de créer un écart grâce à l’amélioration de la piste, explique le pilote suisse Sébastien Buemi. Tu n’as plus de gain substantiel donc forcément les moins bons sont plus désavantagés que dans le passé. »
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Andrea Noviello

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