Battu sur le fil par Lando Norris hier en qualification, Charles Leclerc n’a pas pu réaliser de miracle ce dimanche à l’occasion du Grand Prix de Monaco, huitième manche de la saison 2025 de Formule 1. Pressant derrière la McLaren du Britannique dans le dernier tiers de course, le pilote Ferrari a finalement dû se contenter de la deuxième place au terme des 78 tours de l’épreuve princière. Sa mine déconfite à l’issue d’une séance qualificative enlevée et excitante jusqu’au bout en disait plus long sur ses sentiments profonds que n’importe quel discours devant un micro de télévision. Battu d’un souffle (109 millièmes de seconde plus exactement. Ndlr) par Lando Norris hier dans l’exercice de la vitesse pure, Charles Leclerc avait déjà compris au fond de lui qu’il venait sans doute de voir s’envoler ses rêves d’une deuxième victoire consécutive à domicile. Contraint de s’élancer en course derrière la McLaren du Britannique, le Monégasque savait que sans circonstances exceptionnelles ce dimanche, rien ne pourrait priver le natif de Glastonbury d’un succès de prestige dans les rues de la Principauté. Et de circonstances exceptionnelles il n’y en a point eu en cet après-midi magnifiquement ensoleillé. Deuxième sur la grille de départ de cette huitième étape de la saison, Charles Leclerc n’a, assez logiquement, pas pu réaliser de miracle à l’extinction des feux, l’ancien membre de la Ferrari Driver Academy se plaçant immédiatement dans le sillage d’un Lando Norris qu’il allait suivre comme son ombre pendant toute la durée de la course. Faute de pouvoir esquisser la moindre attaque sur le Britannique en piste, l’enfant prodige de Maranello tenta alors de se défaire du pilote McLaren par le biais des stratégies de course. Ce sera, hélas pour lui, peine perdue. Malgré un premier pit-stop plus tardif (de trois tours. Ndlr) que celui du vainqueur du Grand Prix d’Australie et un dernier relais passé sur des gommes différentes à celles de l’Anglais (des médiums pour le Monégasque contre des durs pour l’Anglais. Ndlr), « Carletto » n’a jamais pu surmonter le (lourd) handicap de s’être élancé depuis la deuxième place de la grille. Andrea Noviello
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Encore le plus rapide lors l’ultime séance libre du week-end, Charles Leclerc a finalement échoué ce samedi dans sa quête d’une nouvelle pole position à Monaco. Battu d’un petit dixième par la McLaren de Lando Norris en Q3, le pilote Ferrari a dû se contenter du deuxième chrono du jour au terme d’une séance qualificative indécise jusqu’au bout. Vendredi pour la première journée de ce 82e Grand Prix de Monaco, il avait envoyé un message. Homme le plus rapide lors des deux premières séances libres du week-end, Charles Leclerc s’était placé dans les meilleures dispositions avant d’aborder une journée du samedi hautement décisive dans les rues de la Principauté. Ce midi pour la troisième et ultime répétition générale avant l’heure fatidique des qualifications, le pilote Ferrari avait confirmé sa forme éclatante sur le rocher, s’adjugeant de nouveau le chrono de référence au nez et à la barbe d’un Max Verstappen de retour aux affaires. Désigné, en toute logique, comme le grand favori à sa propre succession dans l’exercice du tour chronométré, l’enfant du pays a tout mis en œuvre, ce samedi après-midi, pour essayer de satisfaire ses milliers de fans massés tout au long du circuit. Mais cette fois, le talent du Monégasque n’a pas suffi. |
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