Invité au Sportel Awards dans le cadre de la présentation du livre des Barbagiuans « Un prince & des légendes », l’ancien défenseur monégasque revient sur le début de saison prometteur de l’AS Monaco en championnat et en Ligue des Champions. Parmi les cinq légendes de l’AS Monaco conviées dans l’enceinte du Grimaldi Forum à l’occasion de la présentation du livre des Barbagiuans « Un prince & des légendes » (Claude Puel, Marco Simone, Ludovic Giuly et Andrea Raggi étaient également présents pour cet événement. Ndlr), il est peut-être le plus méconnu du jeune public. Professionnel au cœur des années 70 et 80, Alfred Vitalis a pourtant marqué d’une pierre indélébile son passage au sein du club de la Principauté. Sacré à deux reprises champion de France (1978 et 1982. Ndlr) avec la formation du rocher, le « Marquis » a également soulevé une Coupe de France (1980. Ndlr) et une Coupe Gambardella (1972. Ndlr) en Principauté, preuve non seulement d’un véritable talent ballon au pied mais également d’une force de caractère peu commune pour celui à qui l’impitoyable monde du football n’aura jamais accordé le moindre privilège. Contraint de faire ses preuves pour finalement s’installer dans le paysage monégasque, le natif de Saint-Eugène (Algérie. Ndlr) a défendu le maillot à la diagonale sur tous les terrains de France (et certains d’Europe. Ndlr) pendant plus de dix ans, s’imposant de facto comme l’un des joueurs les plus capés de l’histoire de l’ASM (il a disputé 279 matches avec le maillot rouge et blanc. Ndlr). Définitivement retiré des terrains depuis 1988 et une dernière expérience en amateur du côté d’Antibes, l’ancien défenseur profite de son passage en terre princière pour analyser de son regard d’expert l’entame de saison réussie de son club de cœur. « Quand on gagne contre Barcelone c’est un peu comme si on avait battu le champion du monde. C’est une performance exceptionnelle tout comme la victoire de Lille face au Real Madrid » Sur les 18 réalisations asémistes depuis l’ouverture du championnat en août, seules 7 d’entre elles ont été inscrites par un attaquant. Le trio Balogun-Embolo-Ilenikhena souffre-t-il d’un simple manque de confiance ou doit-on aussi y voir un problème de niveau ? « L’ASM représente l’image de la Principauté. Quand vous jouez à Monaco, vous devez vous montrer irréprochable. Si vous l’êtes, cela marchera. Dans le cas contraire, la porte est grande ouverte » À Zagreb, l’ASM a affiché un visage antinomique lors d’une rencontre finalement achevée sur le score de 2-2. Que retenez-vous de ce match disputé dans des conditions très difficiles ? La force de caractère de l’équipe pour revenir dans la partie en fin de match ou l’excès de suffisance affiché par les partenaires de Denis Zakaria en première période ? « Ce sera un match clé. Si Monaco parvient à confirmer contre Brest, il aura effectué la meilleure préparation possible avant la réception de Benfica en Ligue des Champions » Monaco a souffert pour venir à bout d’une équipe de Bologne (0-1. Ndlr) pourtant sevrée de victoire dans ce début de campagne européenne. Ce succès acquis dans les tous derniers instants de la rencontre a-t-il permis à l’ASM d’effacer les doutes générés par les deux défaites subies en championnat ? Propos recueillis par Andrea Noviello
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Venu présenter son film « Ago prima di tutti » dans le cadre des Sportel Awards, la légende italienne de la moto analyse de son œil d’expert une saison 2024 de Moto GP riche en enseignements, mais à l’issue encore incertaine. Il a beau avoir raccroché le casque depuis belle lurette, Giacomo Agostini n’en reste pas moins toujours autant hyperactif. Une semaine seulement après avoir retrouvé le guidon de sa mythique MV Agusta à l’occasion d’une démonstration orchestrée par les organisateurs du Grand Prix d’Australie, l’homme aux quinze couronnes mondiales (en 350 cc et 500 cc. Ndlr) s’est rendu à Monaco pour assurer la promotion de son film « Ago prima di tutti ». Invité en Principauté dans le cadre des Sportel Awards (cérémonie de remise des prix organisée en marge du Sportel, le salon du sport et des médias. Ndlr), l’Italien s’est replongé le temps d’une projection en avant-première internationale dans une carrière longue de 14 ans et qui l’a vu révolutionner le métier de pilote moto. Idole de toute une génération marquée à vie par ses innombrables exploits en piste, le recordman de victoires en Grand Prix (122. Ndlr) a accepté de se poser quelques minutes avec La Principauté afin d’évoquer la trépidante, mais encore incertaine saison 2024 de Moto GP. À un Grand Prix de la fin de la saison, Jorge Martin tient solidement les rênes du championnat avec 24 longueurs d’avance sur son rival Francesco Bagnaia. Le pilote Pramac a-t-il, selon vous, toutes les cartes en main pour aller chercher sa première couronne mondiale en Moto GP cette année ? « Ducati a choisi un pilote sacré à huit reprises. La décision fut, certainement, très difficile à prendre pour eux. Mais d’un autre côté on peut la comprendre, car il y aussi le prestige d’avoir dans ses rangs un grand pilote comme Marquez » Malgré ses 24 points de retard sur Martin au championnat, Francesco Bagnaia a encore une infime chance de conquérir le titre lors de la finale de Barcelone. Un troisième sacre consécutif dans la catégorie reine conférerait-il au pilote italien la légitimité dont il ne peut hélas pas se targuer aujourd’hui ? |
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