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La Principauté
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Sergiy Gladyr : « J’ai vraiment apprécié le soutien des fans »

7/11/2022

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Crédit photo : sportelawards

Invité de la cérémonie des SPORTEL Awards, l’assistant-coach de l’AS Monaco Basket enclenche la marche arrière et se replonge dans une carrière de joueur marquée au fer rouge par sa formidable aventure avec la Roca Team.

Joueur, on le surnommait le « sniper ». Grand artisan de la triple consécration de l’AS Monaco Basket en Leaders Cup entre 2016 et 2018, Sergiy Gladyr a pendant quatre saisons fait le bonheur d’une salle Gaston-Médecin rapidement tombée sous le charme de l’Ukrainien. Plébiscité par les fans de la Roca Team pour sa grinta et pour la précision chirurgicale de ses tirs longue-distance, le natif de Mykolaïv a depuis maintenant trois ans abandonné sa tunique de basketteur pour enfiler un non moins seyant costume d’assistant-coach. En charge du scouting pour l’équipe dirigée d’une main de maître par Sasa Obradovic, « Gladyator » continue d’œuvrer à la progression d’un club qui n’avait plus évolué dans l’élite du championnat de France depuis près d’un quart de siècle avant son arrivée sur le rocher en 2015. Comblé par sa nouvelle vie sur le banc de touche, l’ancien numéro 8 de l’ASM a profité de sa visite sur les SPORTEL Awards pour se confier sur sa carrière de joueur et revenir sur les moments les plus marquants de son aventure monégasque.

Vous avez mis un terme à votre carrière de joueur à la fin de la saison 2019 soit il y a maintenant trois ans. Avec le recul qui est le vôtre aujourd’hui, quel regard portez-vous sur votre parcours chez les professionnels ?

Oh (il est surpris par la question. Ndlr) ! C’était une belle aventure, mais j’ai malheureusement dû arrêter pour des raisons de santé. J’ai été heureux de partager le terrain, le vestiaire et la vie de tous les joueurs, entraîneurs et personnes que j’ai pu côtoyer tout au long de ma carrière. Quel bilan je dresserais aujourd’hui ? Disons que c’était pas mal (rires. Ndlr) ! Bien sûr cela aurait pu être mieux, mais globalement je suis plutôt satisfait de mon parcours chez les pros. 

Après plusieurs expériences en Espagne (Bàsquet Manresa et Baloncesto Fuenlabrada. Ndlr), vous avez débarqué en France en 2013 du côté de Nanterre. L’acclimatation au championnat français a-t-elle été compliquée au début ?

Un petit peu oui, mais c’est aussi le basket qui veut ça. Le style de jeu diffère quelque peu entre le championnat espagnol et le championnat français. L’adaptation n’a, en soit, pas été si difficile que cela, mais ma blessure a quelque peu freiné mon acclimatation. Je me suis blessé en novembre soit seulement deux mois après mon arrivée en France. Recommencer après ça n’a donc pas été simple. Mais pour le reste, ce sont uniquement des questions de basket.

En 2014/2015, vous allez réaliser la meilleure saison de votre carrière européenne en moyenne de points marqués (11,7 points. Ndlr) à Nancy. En quoi votre passage très réussi en Lorraine a-t-il été un tremplin pour la suite de votre parcours ?

On m’a simplement confié plus de responsabilités. Le coach m’a donné plus de poids dans l’équipe et au sein de l’effectif. Et j’ai accepté ce nouveau rôle bien volontiers. On n’a, hélas, pas réussi à aller chercher le titre cette année-là (le SLUC est tombé en demi-finale contre Limoges. Ndlr), mais cette saison avec Nancy n’en demeure pas moins très aboutie. 

« Le président Dyadechko a toujours eu des ambitions très élevées. Il était là pour gagner des titres. C’est pour cette raison que j’ai choisi Monaco » 

Vous auriez dû rejoindre la Turquie et le club d’Istanbul BB la saison suivante, mais un problème lors de la visite médicale va malheureusement réduire à néant vos espoirs de rallier le Bosphore. Ce transfert raté de l’autre côté de la Méditerranée a-t-il été difficile à digérer ?

Forcément. J’étais vraiment frustré, car c’était avant tout la décision du coach d’Istanbul (Ertuğrul Erdoğan. Ndlr). Je savais, toutefois, que je ne resterais pas longtemps sans équipe. J’avais la conviction d’être un bon joueur à ce moment précis de ma carrière et les bons joueurs finissent toujours par trouver un club quand bien même ils souffriraient d’une petite gêne au genou. J’ai joué pendant quatre saisons sans problème après ça donc cela prouve que ce prétendu souci de santé n'en était pas vraiment un. 

Faute de Turquie vous avez pris la direction de Monaco en 2015, un club alors tout juste promu en Pro A. Qu’est-ce qui vous a convaincu de signer en faveur du projet monégasque ?

C’était, tout d’abord, un beau projet. Je connaissais déjà le président (Sergey Dyadechko. Ndlr) et le directeur général (Oleksiy Yefimov. Ndlr) du club. Ils m’ont expliqué quels étaient leurs plans pour la nouvelle saison et m’ont proposé de venir les rejoindre. Je n’étais pas certain de rester plus d’un an. Tout dépendait de mon niveau de basket. L’idée était de faire progresser le club et de monter l’année suivante en Champion’s League ou en Eurocup. C’était donc un projet très intéressant. Le président Dyadechko a toujours eu des ambitions très élevées. Il était là pour gagner des titres. C’est pour cette raison que j’ai choisi Monaco.

En quatre saisons passées sur le rocher, vous allez sérieusement étoffer votre palmarès en conquérant trois Leaders Cup consécutives entre 2016 et 2018. Lors de votre signature en Principauté, imaginiez-vous le club capable de remporter des trophées aussi rapidement ?

Et pourquoi pas après tout ? L’équipe était taillée pour ça ! Alors peut-être que la première année (2015/2016. Ndlr) on n’avait pas tous les ingrédients nécessaires pour coiffer le titre. Mais les saisons suivantes (2016/2017 et 2017/2018. Ndlr) le président, les dirigeants et le staff ont construit l’équipe pour gagner le championnat. Le projet avait, également, pour ambition de remporter la Leaders Cup. Pendant trois ans, on a eu assez de talent et d’expérience pour atteindre cet objectif. 

« On peut parler de réussite, mais il y a aussi la question des fautes ou encore de blessures qui ont forcément leur importance à ce stade de la compétition. On n’a, peut-être, pas eu la chance de notre côté » 

Ces trois saisons-là, Monaco a terminé premier de la saison régulière, mais a raté à chaque fois le coche lors des play-off (défaites contre l’ASVEL en 2016 et 2017 et revers contre le Mans en finale en 2018. Ndlr). Ne pas avoir pu offrir le titre champion de France à Monaco, est-ce le plus gros regret de votre carrière ?

Oui, même si j’emploierais plutôt le terme insatisfaction. Je ne veux pas parler de regret, car on a quand même eu la chance de disputer des finales. J’en ai joué deux (contre le Mans et face à l’ASVEL. Ndlr) à titre personnel. Parfois en basket des éléments extérieurs viennent interférer dans le résultat final. On peut parler de réussite, mais il y a aussi la question des fautes ou encore de blessures qui ont forcément leur importance à ce stade de la compétition. On n’a, peut-être, pas eu la chance de notre côté. On avait tout pour gagner, mais on n’y est pas parvenu. C’est comme ça. 

En 2018, Monaco avait l’avantage du terrain lors de sa finale contre le Mans. Pourtant, la Roca Team n’a remporté qu’un seul match sur trois à Gaston-Médecin, le tout premier de la série. Avez-vous laissé filer le titre de champion à la maison cette saison-là ?

Ça fait mal (il pose sa main sur le cœur. Ndlr) ! Mais pour en revenir à votre question je ne pense pas que vous ayons perdu le titre à la maison, car en finale tous les matches sont différents. Chaque rencontre est une petite finale. On a eu les options pour l’emporter lors du cinquième match. Mais la chance n’était tout simplement pas de notre côté. Ce n’est pas une question de premier, deuxième ou de troisième match. En finale, toutes les rencontres comptent !

La saison suivante, Monaco s’est de nouveau hissé en finale du championnat de France. Malheureusement, l’issue ne sera guère plus favorable pour vous puisque l’ASM s’inclinera encore une fois au bout du suspense lors du match 5. Qu’est-ce qui vous a fait défaut contre l’ASVEL ?

​Je vais vous répéter ce que je viens de dire. Là aussi, on a eu les options pour remporter ce match contre Lyon-Villeurbanne. On a très bien commencé la dernière rencontre à l’Astroballe, mais on n’a peut-être pas eu suffisamment de patience pour gagner le titre. 

« Disputer une finale sur le parquet de l’AEK, ce n’est vraiment pas évident. L’expérience a sans doute joué, parce que l’on a très mal débuté la finale. On avait dix ou douze points de retard et on a malheureusement couru derrière ce retard pendant tout le match » 

Outre le championnat, Monaco va aussi se montrer très performant sur la scène européenne avec une troisième place en 2017 et surtout une finale de Ligue des Champions en 2018. La Roca Team a-t-elle payé son manque d’expérience face à l’AEK Athènes ?

Certainement. Jouer là-bas face à 20 000 supporters adverses est tout sauf facile vous savez (sourire. Ndlr). L’ambiance était incroyable ! C’était peut-être la plus belle que j’ai connu pendant ma carrière. Disputer une finale sur le parquet de l’AEK, ce n’est vraiment pas évident. L’expérience a sans doute joué, parce que l’on a très mal débuté la finale. On avait dix ou douze points de retard et on a malheureusement couru derrière ce retard pendant tout le match. Si on avait un peu mieux entamé la rencontre, on aurait peut-être pu l’emporter. Le mental de certains joueurs était un peu comme ça (il mime un tremblement de la main. Ndlr). Je n’étais pas plus perturbé que ça à titre personnel, parce que même s’il s’agissait d’une finale j’étais préparé. 

Votre fin de parcours monégasque a, malheureusement, été terni par les blessures. Vous allez même vous mettre en retrait de l’équipe première l’espace de plusieurs semaines pour soigner votre genou avant de finalement revenir en tant que joker médical de Gerald Robinson au mois de décembre 2018. Souhaitiez-vous, quelque part, terminer ce que vous aviez commencé avec cette Roca Team ?

Je n’ai pas vraiment connu de blessure à Monaco. J’ai arrêté à la fin de la saison 2019, car je ne me sentais plus capable de jouer au niveau exigé par un club comme Monaco. Je ne pouvais plus jouer mon meilleur basket. Comme je ne souhaitais pas évoluer à un niveau inférieur, j’ai préféré arrêter. Je ne me voyais pas continuer sans compétition européenne. Encore aujourd’hui je pourrais très bien disputer un match par semaine sans problème. Enfin, façon de parler. Il faudrait bien sûr que je m’entraîne pour ça, mais je pourrais jouer. Physiquement je suis prêt, mais mentalement je suis déjà parti (sourire. Ndlr).

Lors de vos quatre saisons de joueur à Monaco, vous avez noué un lien très fort avec le public de Gaston-Médecin. Comment expliquez-vous un tel attachement de la part des fans de la Roca Team ?

L’amour que les supporters nous ont donné à l’équipe et à moi n’a jamais cessé de grandir avec les années. Chaque saison, de plus en plus de personnes se sont mises à aimer le basket et à venir voir les matches. Quand on est joueur, il est très important de ressentir cet amour des fans. Quand on se sent estimé, on donne encore plus aux supporters en retour. Sur le plan personnel, j’ai vraiment apprécié le soutien des fans pour la Roca Team.

Propos recueillis par Andrea Noviello

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L’Union dans la diversité...

18/10/2022

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​La liste d’Union Nationale Monégasque présentée par la présidente du Conseil national Brigitte Boccone-Pagès rassemble tous les groupes politiques représentés au parlement. C’est l'aboutissement de la leçon de la dernière législature et du travail de l'ancien président Valeri. L'union des élus rend plus fort et les divergences ne justifient pas des affrontements électoraux. La diversité des idées sera respectée : on peut faire confiance à Jean-Louis Grinda et à Béatrice Fresko-Rolfo, comme au nouveau doyen de la liste Bernard Pasquier. Pas de pensée unique, donc, mais peut être une liste unique ? D'après nos informations certains pourraient être tenter de constituer une liste. Reste a trouver des candidats en nombre suffisant et définir un espace politique face à un union vraiment très large...

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Stéphane Valeri président de la SBM à partir du 3 avril 2023

23/9/2022

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Wikipedia

A l’issue de l’assemblée générale des actionnaires, Jean-Luc Biamonti a annoncé son départ de la Société de Bains de mer dont il est président délégué depuis 2013. "Stéphane Valeri a été coopté hier [jeudi] en remplacement de Madame Boccone-Pagès. Il nous rejoindra dans quelques jours. Nous allons faire ensemble une passation de pouvoir harmonieuse, d’ici le 31 mars."  Par voie de communiqué, la SBM souligne qu’"au départ Jean-Luc Biamonti à la fin de l’exercice en cours, Monsieur Stéphane Valeri sera proposé au Conseil d’administration de la société pour en assurer la présidence." L’annoncé a été fait aussi par lui-même, à travers un communiqué du Conseil National : « En février 2018, les Monégasques m’ont fait confiance en me permettant d’accomplir un nouveau mandat de Président du Conseil National. Comme je l’avais indiqué, je me suis pleinement investi depuis maintenant près de 5 ans dans l’exercice de ces fonctions au service de mes compatriotes et de l’Etat », at-il précisé, en ajoutant avoir accepté de rejoindre le Conseil d’Administration de la la Société des Bains de Mer (SBM), dont il prendra la présidence à partir du 3 avril 2023. “je cesserai mes fonctions de Président du Conseil National à compter du lundi 3 octobre prochain” (…) Je rejoins donc cette grande société à laquelle ma famille et moi-même sommes très attachés depuis plusieurs générations ».

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Dépêche officielle

10/9/2022

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Course : Perez décroche la timbale

30/5/2022

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Crédit Photo : Red Bull Racing

Premier des gros bras à passer par la case stand pour chausser les gommes intermédiaires, Sergio Perez a remporté le Grand Prix de Monaco, septième étape de la saison 2022 de Formule 1. Vainqueur pour la troisième fois de sa carrière en catégorie reine, le Mexicain a précédé à l’arrivée la Ferrari de Carlos Sainz et la Red Bull sœur de Max Verstappen. Parti depuis la pole position à domicile, Charles Leclerc a terminé à la quatrième place d’une course interrompue à deux reprises sous drapeau rouge.
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Sa séance de qualification ne s’était pas terminée aussi bien qu’il ne l’avait commencé. Parti à la faute au niveau du virage du Portier lors de son ultime tentative en Q3, Sergio Perez avait dû se contenter d’un troisième chrono au goût forcément amer lui qui avait passé toute son entame de week-end dans l’aspiration du local de l’étape Charles Leclerc. Battu au très délicat jeu de la vitesse pure par l’enfant prodige de la Scuderia mais aussi par la seconde Ferrari de Carlos Sainz, le Mexicain a pris la plus éclatante des revanches ce dimanche à l’occasion d’un Grand Prix de Monaco interrompu à deux reprises par des drapeaux rouges.

Resté sagement dans le sillage des deux pensionnaires de Maranello en début de course, le pilote Red Bull a attendu la première valse des changements de pneus pour griller la politesse aux hommes de Mattia Binotto et s’emparer d’un commandement qu’il allait brillamment conserver jusqu’au terme des deux heures réglementaires de course. « Gagner ici, c’est un rêve qui devient réalité, savoure le natif de Guadalajara à sa descente de voiture. Quand on est pilote, on rêve de s’imposer ici. Exceptée la course à domicile, on ne peut pas gagner une course aussi spéciale que ne l’est Monaco. Y arriver de ce manière-là, c’est encore plus particulier. »


Sainz sauve les meubles chez Ferrari
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Vainqueur pour la troisième fois de sa carrière en F1 (il s’était précédemment imposé à Bahreïn en 2020 et en Azerbaïdjan en 2021. Ndlr), Sergio Perez réalise une très belle opération au championnat puisque ce premier succès de l’année permet au Mexicain (110 points. Ndlr) de recoller à seulement six longueurs du pilote Ferrari Charles Leclerc (116 points. Ndlr) et à quinze unités de son coéquipier chez Red Bull Max Verstappen (125 points. Ndlr). Vexé d’avoir, par deux fois, dû s’effacer pour favoriser les intérêts du champion du monde en titre le week-end dernier à Barcelone, « Checo » s’offre ainsi un très joli lot de consolation en remportant l’épreuve la plus mythique du calendrier.

Victime la veille de la sortie de piste de Perez en fin de qualification (il n’avait rien pu faire pour éviter la Red Bull du Mexicain à la sortie du Portier. Ndlr), Carlos Sainz a lui aussi tiré le meilleur parti d’un Grand Prix chaotique à souhait pour s’adjuger une très belle deuxième place sous le drapeau à damier. Dauphin de son voisin de garage Charles Leclerc pendant tout le premier relais, le Madrilène a finement joué le coup en refusant de troquer ses pneus maxi pluie contre des gommes intermédiaires. Resté en piste le plus longtemps possible, « Carlito » a patienté jusqu’à l’asséchement complet de la trajectoire pour finalement monter directement les pneus slicks à l’entame du 22ème tour.
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Verstappen accroît encore son avance
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Un choix qui va s’avérer d’autant plus payant pour l’Espagnol que dans le même temps son coéquipier Leclerc a opéré deux passages par les stands (au 19ème et au 22ème tour. Ndlr) en l’espace de trois tours. « C’était une course folle, reconnaît le fils du double champion du monde des rallyes en conférence de presse officielle d’après course. Je pensais avoir fait tout ce qui fallait pour la gagner. Nous sommes restés patients avec les pneus pluies, puis nous avons pris la décision de passer aux slicks. Dans mon tour de sortie des stands, je suis malheureusement resté coincé derrière un retardataire. Cela m’a très probablement coûté la victoire aujourd’hui, car avec un bon out-lap je serais certainement ressorti devant Sergio (Perez. Ndlr). »

Troisième d’une course qui décidemment refuse toujours de sourire à l’enfant du pays Charles Leclerc (le Monégasque termine finalement à une très frustrante quatrième place cet après-midi. Ndlr), Max Verstappen est l’autre grand gagnant de ce septième rendez-vous de la saison. En manque de rythme tout le week-end sur un tracé princier où il s’était pourtant imposé l’an dernier, le Néerlandais a lui aussi profité du mic-mac stratégique de Ferrari pour griller la politesse au malheureux monégasque et décrocher un podium quasiment inespéré avant le départ. « J’ai tout donné, confie après l'arrivée le fils de Jos. En tant qu’équipe, nous avons fait un excellent travail avec la stratégie pour sortir devant les Ferrari. Nous pouvons donc être heureux de ce dimanche. »
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Andrea Noviello

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Qualification : Leclerc la force tranquille

29/5/2022

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Crédit Photo : Scuderia Ferrari

Intraitable dans son jardin princier, Charles Leclerc a enlevé samedi la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1. Dominateur dans chacune des trois parties de la séance qualificative, le pilote Ferrari devance son coéquipier Carlos Sainz et la première Red Bull de Sergio Perez.
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Il était attendu. Sous pression. Il n’a pas déçu. Galvanisé par le soutien indéfectible de ses compatriotes, Charles Leclerc a décroché, une fois de plus, la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1. Invaincu dans le si redouté exercice du tour chronométré depuis Miami, le leader de la Scuderia a conservé sa mainmise dans les rues de sa Principauté natale, damant le pion au terme d’une séance qualificative maîtrisée de bout en bout (il s’est adjugé le meilleur temps en Q1, Q2 et Q3. Ndlr) à son coéquipier Carlos Sainz et aux deux Red Bull de Sergio Perez et de Max Verstappen.

« Jusqu’ici, je suis vraiment satisfait de notre niveau de performance global, confie la figure de proue de Maranello à l’issue des qualifications. Je me sentais en confiance dans la voiture, j’ai donc pu commencer à pousser un peu plus en Q3. Le premier tour était très bon. Quant au deuxième, je pense qu’il s’agit ni plus ni moins du meilleur tour que je n’ai jamais réalisé en qualification. J’étais vraiment à la limite, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à piloter. Dommage de ne pas avoir pu le terminer. Ce sont, malheureusement, des choses qui arrivent à Monaco. L’important est d’avoir pu sécuriser la pole. Peu importe les conditions que nous aurons demain (aujourd’hui. Ndlr), nous partirons de la meilleure place sur la grille. »
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Sainz verrouille une première ligne toute rouge
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Poleman pour la troisième fois consécutive après Miami et Barcelone, Leclerc a enlevé en Principauté la quatorzième pole position de sa carrière, la cinquième en sept qualifications cette saison. Homme le plus rapide du jour en 1’11’’376, l’enfant du pays a précédé la Ferrari sœur de Carlos Sainz (1’11’’601. Ndlr) et la Red Bull de son plus farouche adversaire du week-end jusque-là, Sergio Perez (1’11’’629. Ndlr). Auteur du meilleur chrono en fin de matinée à l’occasion de l’ultime séance libre de ce Grand Prix de Monaco, le Mexicain a longtemps tenu la dragée haute au protégé de Nicolas Todt avant de finalement craquer dans les dernières secondes de ces qualifications monégasques.

Parti à la faute dans le deuxième droite du Portier, « Checo » a même entraîné dans sa perte la Ferrari du malheureux Carlos Sainz, l’Espagnol ne pouvant, malgré tout ses efforts, rien faire pour éviter la Red Bull immobilisée en pleine piste du natif de Guadalajara. « Perez s’est crashé juste devant moi, confirme après la séance le Madrilène de la Scuderia au micro de Giedo Van Der Garde. J’étais dans mon tour rapide et je n'ai vu les drapeaux jaunes que lorsque je suis arrivé dans ce virage 8. J’ai tapé très fort dans la pédale de frein pour l’éviter du mieux possible. C’est vraiment dommage. Encore une fois, les drapeaux rouges ont mis fin à notre séance sans que nous puissions nous battre pour la pole. »
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Verstappen en manque de rythme 
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Sorti indemne d’une qualification monégasque de nouveau interrompue avant son terme (l’an dernier le crash de Charles Leclerc dans le deuxième « S » de la Piscine avait provoqué un drapeau rouge et par la même occasion la fin de la séance qualificative. Ndlr), le leader du championnat Max Verstappen n’a en revanche pas pu achever sa dernière tentative chronométrée, le champion du monde en titre devant se contenter d’un quatrième chrono (1’11’’666. Ndlr) forcément très pénalisant sur un circuit où les dépassements relèvent de la gageure. Frustré tant par le drapeau rouge que par son manque de rythme général dans les rues monégasques, le Néerlandais ne peut désormais compter que sur la pluie pour espérer inverser la tendance ce dimanche en course.

« De manière globale, ce week-end a été assez difficile pour moi en termes de rythme, déplore l’homme fort de chez Red Bull en interview d’après séance. Je ne suis jamais parvenu à trouver un équilibre parfait. On était sur le point de réaliser un bon dernier tour en Q3. Je poussais vraiment à la limite quand je suis tombé sur l’incident entre Checo et Carlos. On aurait pu faire mieux que quatrième aujourd’hui. Peut-être pas la pole, car Charles était trop loin devant, mais on aurait pu aller chercher la deuxième place. C’est ça Monaco ! On ne peut jamais faire de prévision à l’avance. Je vais devoir faire la danse de la pluie ce soir (hier. Ndlr) parce que si la course se dispute sur le sec, il sera impossible de dépasser ici. »
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Andrea Noviello

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Valtteri Bottas : « Je n’aurais pas pu rêver plus beau scénario »

28/5/2022

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Crédit photo : Alfa Romeo F1 Team
Belle surprise de cette entame de saison 2022, le Finlandais reconnaît vivre des débuts chez Alfa Romeo au-delà de ses espérances.  

Daniel Ricciardo a récemment déclaré que la ville de Monaco se transformait complètement à l’heure du Grand Prix. Partagez-vous aussi ce sentiment ?

Absolument. Je réside ici depuis 2013 et j’ai pu me rendre compte avec les années que si on venait sur Monaco pendant la période du Grand Prix, alors la ville ne ressemblait plus tout à fait à ce qu’elle est en temps normal. C’est très agité pendant le week-end de course. Il y a plus de trafic, plus de personnes aussi qu’à l’accoutumée. Si on excepte bien sûr lors du pic de la saison touristique, Monaco est une ville très paisible le week-end. Et avec le Grand Prix, elle se transforme totalement. C’est, toutefois, chouette de voir une telle atmosphère la semaine du Grand Prix. Quand vous êtes pilote, vous ressentez vraiment cette ambiance à part.

Trouvez-vous, comme certains de vos compères, cette course de Monaco ennuyante ou considérez-vous au contraire que ce Grand Prix représente un challenge excitant pour un pilote ?
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Je ne pense pas que Monaco soit un Grand Prix ennuyant. Alors certes, la dynamique de course est différente ici. Il y a moins de dépassements qu’ailleurs. Il est aussi primordial de savoir bien appréhender cette piste, mais dans le même temps cette course se révèle très souvent imprévisible. Vous ne savez jamais à l’avance ce qu’il peut se passer ici. L’entrée d’une voiture de sécurité peut totalement bouleverser le scénario d’un Grand Prix. Oui les qualifications influent beaucoup sur le résultat du dimanche, mais se qualifier avec une F1 à Monaco représente un superbe défi. C’est un week-end différent des autres, un week-end exigeant et c’est ça qui le rend si spécial.
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« Ces premières courses se sont révélées meilleures que je ne l’aurais espéré. C’est très satisfaisant, même s’il reste encore de très nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer » 

En quittant Mercedes cet hiver pour rejoindre Alfa Romeo, vous attendiez-vous à vivre un début de championnat aussi prolifique ?

Je dois reconnaître que la manière dont nous avons su performer, notamment lors de la première course à Bahreïn avec cette double entrée dans les points, nous a vraiment surpris en tant qu’équipe. Je n’aurais, très certainement, pas pu rêver plus beau scénario pour mes débuts avec le team. Nos performances ont été très régulières depuis l’entame du championnat. Nous avons, en outre, été capables de progresser grâce à l’apport de nouvelles pièces sur la voiture. Ces premières courses se sont révélées meilleures que je ne l’aurais espéré. C’est très satisfaisant, même s’il reste encore de très nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer. Nous n’avons pas encore atteint le pic de performance de l’équipe. Il y a encore beaucoup à venir.

La pluie risque de venir perturber cette septième manche de la saison. L’embonpoint de ces F1 version 2022 peut-il vous rendre la tâche encore plus difficile sur le mouillé ?

S’il pleut dimanche, ce sera forcément un gros challenge. Ces nouvelles voitures sont évidemment plus lourdes que leurs devancières ce qui les rend d’autant plus délicates à piloter notamment lorsque l’on frôle les rails comme ici à Monaco (rires. Ndlr). Les lignes blanches sont, également, très glissantes en cas de pluie. Clairement, ce sera un défi. J’ai roulé plusieurs fois ici sous la pluie et il est très facile de commettre une erreur. Heureusement, notre voiture semble bien se comporter dans toutes les conditions. Peu importe que ce soit mouillé ou sec ce week-end on devrait pouvoir, de nouveau, réaliser un week-end solide. 

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Propos recueillis par Andrea Noviello
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Gen3 : retour vers le futur

5/5/2022

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Crédit photo : Formula E

Déjà tournée vers la saison 9, la Formule E a présenté sa toute nouvelle monoplace électrique en marge du ePrix de Monaco. Radicale et très futuriste sur le plan du look, cette Gen3 offrira des performances en nette hausse et une efficacité énergétique avoisinant les 95%.  
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Le futur est déjà là. Et il risque de bouleverser pas mal d’habitudes. Pionnière en matière de voitures de course à faible impact environnemental, la Formule E a profité du ePrix de Monaco pour présenter en avant-première sa toute nouvelle monoplace électrique. Conçue, comme la Gen1 et la Gen2 avant elle, par la société française Spark Racing Technologies, la Gen3 se singularise de ses devancières par un look détonnant et plutôt radical. Inspirée de l’aile delta d’un avion de chasse, cette troisième génération adopte un design très futuriste et des lignes cassantes à l’instar de cet aileron arrière au profil très agressif.

« Il est difficile de me prononcer en termes de design, car j’étais un grand fan de la Gen2, déclare en conférence de presse d’avant ePrix le pilote Venturi Edoardo Mortara. J’aurais aimé qu’ils approfondissent encore davantage ce genre de design. Maintenant, je peux aussi comprendre qu’ils aient cherché à faire quelque chose de complètement différent. Il va juste nous falloir un peu de temps pour nous y habituer. Mais ne vous y trompez pas, comme tout le monde je suis vraiment impatient de l’essayer. » Livrée aux équipes à la fin du mois de mai, cette Gen3 doit permettre à la Formule E de franchir un nouveau palier de taille dans sa quête de croissance et de reconnaissance.
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Une puissance décuplée pour des performances à la hausse
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Plus petite et plus légère que sa devancière (on parle d’un gain de 60 kilos par rapport à la Gen2. Ndlr), cette troisième génération de monoplaces 100% électriques affiche aussi des performances en nette progression à la faveur d’une double motorisation sur l’avant (250 kW soit l’équivalent de 340 ch. Ndlr) et sur l’arrière (350 kW soit l’équivalent de 470 ch. Ndlr) du véhicule. Capable d’offrir une puissance cumulée de 600 kW en récupération d’énergie, soit près du double de l’ancienne Gen2, la Gen3 peut atteindre une vitesse de pointe maximum de 322 km/h tout en garantissant une efficacité énergétique proche des 95%.

Dépourvue de freins hydrauliques sur l’arrière, cette FE du futur se veut d’ailleurs exemplaire en matière d’efficience puisque 40% de l’énergie déployée en course sera produit par son propre système de récupération au freinage. « Cela va dans le sens du monde d’aujourd’hui, approuve le double champion de Formule E Jean-Éric Vergne en conférence de presse officielle. Ça va être super car ces Gen3 seront non seulement plus efficaces en termes de récupération d’énergie, mais elles seront aussi plus légères et beaucoup plus rapides que les actuelles Gen2. Je ne sais pas encore à quelle vitesse on va rouler avec ces autos, mais elles vont très certainement nous donner un peu de fil à retordre pour aller vite. »
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« La Gen3 est notre projet le plus ambitieux à ce jour »
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Désormais équipée par le manufacturier sud-coréen Hankook (Michelin ayant décidé de quitter la discipline après huit années de bons et loyaux services. Ndlr), cette Gen3 marque également une nouvelle étape du point de vue de la durabilité et du recyclage à l’image des batteries fournies par Williams Advanced Engineering (elles utilisent des minéraux de source durable et vont être recyclées une fois arrivées en fin de cycle. Ndlr). Inspirée par les méthodes employées dans l’industrie aéronautique, cette troisième génération de monoplaces électriques se pare, en outre, d’une carrosserie dont l’empreinte carbone a été réduite de 10% grâce à l’utilisation de fibre de lin et de fibre de carbone recyclée à partir d’anciennes Gen2.

« La Gen 3 représente le troisième cycle ambitieux de la Formule E et de son championnat du monde, explique le président et fondateur de la discipline Alejandro Agag. Avec chaque génération, nous repoussons toujours plus loin les limites du possible en matière de technologie verte et la Gen3 est notre projet le plus ambitieux à ce jour. » Lancée en compétition dès l’an prochain pour la neuvième saison de l’histoire de la Formule E, la Gen 3 doit entamer son programme d’essais en piste dans les deux prochains mois. Ce sera alors l’occasion pour les sept écuries déjà confirmées en 2022/2023 d’apprivoiser leur nouveau « jouet », mais aussi de vérifier si la troisième génération de monoplaces électriques est bien à la hauteur de ses grandes ambitions.  
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Andrea Noviello

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Qualification : un nouveau format plébiscité

3/5/2022

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Crédit photo : DS Techeetah

Régulièrement attaqué par les fans et par les pilotes pour son manque évident d’équité, l’ancien système de qualifications de la Formule E a laissé place cette saison à un tout nouveau format conçu sous la forme de tableau à élimination. Repensé afin de favoriser un meilleur spectacle tout en garantissant d’avantage d’intégrité sportive, ce nouveau format a d’ores et déjà recueilli la quasi-unanimité du paddock. 
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Jusqu’à l’an dernier, elle était la hantise des gros bras de la discipline. Conçue de telle sorte à placer les leaders du championnat dans les moins bonnes conditions d’adhérence, la séance qualificative de la Formule E avait souvent tendance à récompenser des polemans pour le moins inédits. Avantageux pour les pilotes les plus éloignés au classement, ce système avait aussi le mérite d’offrir des courses à rebondissement, les meilleurs éléments de la FE devant forcément prendre beaucoup de risques en course pour effacer le handicap d’une mauvaise et lointaine place sur la grille de départ. Bénéfique sous de nombreux aspects, cet ancien format de qualification souffrait néanmoins d’un défaut majeur : son manque évident d’équité.

Régulièrement condamnés à jouer les « balayeuses » pour leurs petits camarades largués au championnat, les gros bras de la discipline ne pouvaient jamais (ou presque) démontrer toute l’étendue de leur talent dans l’exercice du tour chronométré. « L’ancien format était tout sauf sportif, confirme l’une des principales victimes de ce système désormais obsolète, Jean-Éric Vergne. Cela ressemblait davantage à une loterie. On donnait la pole position à un pilote qui était loin au championnat et qui avait juste eu la chance de se retrouver au bon endroit au bon moment. Ce système était totalement injuste ! À l’inverse, le nouveau format est juste phénoménal. Il m’a redonné la joie de venir sur les circuits. Je sais que si je fais du bon travail, je vais pouvoir obtenir un bon résultat ce qui n’était pas le cas l’an dernier. »
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« Les moins bons sont plus désavantagés que dans le passé »
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Soucieuse de ne pas se mettre à dos l’une de ses principales têtes de gondoles (Jean-Éric Vergne reste à ce jour le seul double champion de la discipline. Ndlr) ainsi que des milliers de fans exaspérés par un format non seulement inéquitable mais aussi peu représentatif des réelles forces en présence, la Formule E a donc décidé de revoir sa copie de fond en comble pendant l’intersaison. Jadis répartis en quatre groupes de six avec une allocation de six minutes pour pouvoir réaliser le meilleur chrono possible, les pilotes sont désormais séparés en deux groupes de onze et dispatchés en fonction de leur classement au championnat du monde. Libres de s’affronter sur la feuille des temps pendant dix minutes, ces as du volant vont ensuite être classés selon un système qui reprend grosso modo les codes du tableau à élimination bien connu des tennismans.

Une fois la phase de groupe passée, les huit meilleurs s’affrontent dans des quarts de finale à élimination directe puis s’ensuit des demi-finales (avec les quatre hommes les plus véloces du plateau. Ndlr) et une finale (avec les deux plus rapides. Ndlr) dans laquelle le grand gagnant hérite de la pole position. Facilement compréhensible, plus juste et tout aussi attractif en termes de spectacle, ce nouveau format de qualification a dans sa grande majorité séduit le paddock même si certains regrettent déjà les avantages conférés par l’ancien système. « Quand tu es un peu moins compétitif comme c’est notre cas en ce moment, ce nouveau format perd un peu de son attrait car tu n’as plus la possibilité de créer un écart grâce à l’amélioration de la piste, explique le pilote suisse Sébastien Buemi. Tu n’as plus de gain substantiel donc forcément les moins bons sont plus désavantagés que dans le passé. »
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Andrea Noviello

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e-Prix de Monaco : Vandoorne tire le bon numéro

1/5/2022

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Crédit photo : Mercedes-EQ

Aidé par une sortie opportune du Full Course Yellow peu après la mi-course, Stoffel Vandoorne a remporté le ePrix de Monaco sixième manche de la saison 2021/2022 de Formule E. Vainqueur pour la troisième fois de sa carrière dans le championnat de monoplaces 100% électriques, le pilote Mercedes s’installe en tête du classement général devant le Français Jean-Éric Vergne troisième cet après-midi dans les rues de la Principauté.

Jusqu’ici, la réussite ne l’avait pas souvent accompagné en cette trépidante saison 8 de Formule E. Poleman lors de la manche d’ouverture à Diriyah et lors de la première des deux étapes romaines, Stoffel Vandoorne avait à chaque fois vu ses espoirs de victoire se fracasser contre des circonstances de course contraires. En Arabie Saoudite, c’est tout d’abord une mauvaise appréciation de sa part à l’occasion de l’activation de son deuxième « Attack Mode » qui l’avait privé d’un succès amplement mérité. Trois mois plus tard à Rome, c’est cette fois un Mitch Evans en feu qui avait empêché le Belge de triompher dans la capitale italienne. Sevré de victoire depuis plus d’un an, le pilote Mercedes a enfin vu le sort lui sourire cet après-midi dans les rues de Monaco.

Grand gagnant du Full Course Yellow sorti peu après la mi-ePrix par la direction de course afin d’évacuer la monoplace de Pascal Wehrlein immobilisée à la sortie du tunnel, le natif de Courtrai a ouvert de la plus belle des manières son compteur de victoire en 2021/2022. « Quelle sensation fantastique, savoure le nouveau leader du championnat du monde. Monaco est l’une de ces courses spéciales que chaque pilote rêve de remporter un jour. On avait vécu un week-end très difficile ici l’an dernier, mais on est parvenu à inverser la tendance cette fois. Notre objectif était de bien se qualifier et de s’élancer avec les gars de devant. Nous y sommes parvenus. Nous volions littéralement aujourd’hui. Mon début de saison n’a pas été facile, mais la régularité a fini par payer. Ce week-end, j’avais décidé de ne pas viser la pole mais plutôt la victoire. La stratégie a fonctionné ! ». 
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Troisième podium en quatre courses pour Vergne
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Vainqueur pour la troisième fois depuis ses débuts dans la discipline en 2018/2019, Vandoorne s’empare du même coup de la tête du championnat avec 81 points soit six de plus que l’ancien leader du classement Jean-Éric Vergne (75 unités. Ndlr). Bien parti pour renouer avec un succès en Principauté auquel il avait déjà goûté lors de la saison 5, le pilote DS Techeetah a été la principale victime de l’abandon de Pascal Wehrlein et du FCY qui en découla, le Français ayant pris la décision d’activer son deuxième « Attack Mode » au moment même où la direction de course choisissait d’obliger toutes les voitures à réduire leur vitesse à 50 km/h. Tombé en troisième position après son passage par l’extérieur au virage du Casino, le double champion de Formule E (2017/2018 et 2018/2019. Ndlr) n’a par la suite jamais pu rattraper le terrain perdu, Vandoorne tout comme son dauphin du jour Mitch Evans se montrant irréprochable jusqu’au passage de la ligne d’arrivée.

« Je voulais gagner aujourd’hui, mais j’ai été malchanceux lors de l’activation de mon deuxième Attack Mode, confie avec un brin de fatalisme le Francilien en interview d’après e-Prix. Le Full Course Yellow a été sorti juste à ce moment-là ce qui a complètement ruiné mes chances de victoire. Je n’en reste pas moins satisfait de ma course. On termine troisième ce qui nous permet d’inscrire de gros points au championnat. » Dépossédé de son leadership mondial par le nouveau prince de Monaco, Vergne recule à la deuxième place du classement pilotes et voit la menace Mitch Evans (72 points. Ndlr) s’intensifier dangereusement. Homme le plus rapide du jour dans l’exercice des qualifications, le Néo-Zélandais n’a quant à lui pas pu rééditer sa double démonstration romaine, le pilote Jaguar devant se contenter pour cette fois de la place de meilleur des autres.
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Andrea Noviello

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Un tour du circuit de Monaco avec Norman Nato

30/4/2022

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Crédit photo : Jaguar TCS Racing

Remplacé chez Venturi par le Brésilien Di Grassi, Norman Nato a repris son travail de l’ombre dans le simulateur de l’écurie Jaguar TCS Racing. Présent ce samedi en terre monégasque aux côtés de Sam Bird et de Mitch Evans, l’Antibois décrypte pour La Principauté le mythique circuit de Monaco. 
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​De tous les tracés en ville que compte désormais le sport automobile, il est sans doute le plus réputé. Le plus glamour aussi. Créé en 1929 par Antony Noghès, le circuit de Monaco demeure malgré le poids des ans un véritable monument dans l’univers en perpétuelle mutation de la course. Admiré autant qu’il est redouté par les pilotes, le tracé princier a bâti sa légende en offrant quelques-unes des plus belles pages de l’histoire, mais aussi quelques épisodes plus sombres. Joyaux du calendrier de la F1 depuis l’entame des années 50, le circuit monégasque s’est également laissé apprivoiser par la toute jeune Formule E (la discipline a été fondée en 2014. Ndlr) lors de la précédente décennie. D’abord théâtre du ePrix de Monaco une année sur deux, le plus célèbre des tourniquets au monde accueille désormais le championnat de monoplaces 100% électriques de manière continue au plus grand bonheur des amateurs de combats de rue survoltés. Engagé l’an dernier au volant de la Venturi (il s’était classé à une modeste treizième place en course. Ndlr), Norman Nato a depuis retrouvé le chemin du simulateur au poste forcément moins exposé de pilote essayeur. Venu en voisin accompagner sa nouvelle équipe Jaguar TCR Racing à l’occasion de cette sixième étape de la saison 8, l’Antibois de 29 ans a pris le temps de se poser quelques minutes avec La Principauté pour décrire virage après virage toutes les caractéristiques d’un circuit en ville vraiment pas comme les autres.  
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La ligne droite des stands
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«​ La ligne d’arrivée est située assez tôt à Monaco. À contrario, la ligne de départ arrive plutôt tard dans cette fausse ligne droite. Il est donc important de couvrir le moins de distance possible avant le virage 1. Pour y parvenir, on essaye de se coller un petit peu au mur qui longe la voie des stands. »​
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Sainte-Dévote
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​«​ C’est un gros freinage ! On peut freiner très tard à cet endroit-là parce que la piste offre beaucoup de grip. Ce premier freinage n’est pas vraiment droit donc il s’avère assez compliqué à négocier. Il faut bien placer la voiture en entrée tout en conservant une bonne sortie, car derrière on a toute la montée jusqu’au Casino. »​
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La montée du Beaurivage
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​«​ Tout se passe à fond dans cette montée. C’est droit sans être vraiment droit puisqu’en fin de compte cela reste des virages. »​
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Massenet - Casino
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​«​ La bosse présente sur la zone de freinage rend ce virage assez délicat à gérer. Il faut prendre des risques sur le freinage, car le virage est très long et on a vite fait de lâcher beaucoup de temps en entrée. Mais il est, aussi, très facile de s’y faire piéger. Comme toujours, il est important de savoir trouver le bon compromis. Dans ce genre de virage, tout est une question de rythme et de confiance avec sa voiture. »
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Mirabeau
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​«​ La bosse située en haut de la descente ne nous gêne pas vraiment. On ne la cite même pas lors du briefing d’avant week-end. Dans Mirabeau, on a constamment le sentiment de freiner trop tôt. Cela rend ce virage d’autant plus piégeux que l’on est justement obligé de freiner très tard. La roue avant-droite a souvent tendance à se délester à cet endroit-là donc il est facile de bloquer une roue et de se faire avoir. Avec les années, on apprend à se méfier de ce genre de piège. »
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L’épingle du Fairmont
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​«​ Cette épingle ne comporte pas de réelles particularités. On essaye juste de freiner tard et de ne pas bloquer les roues-avant. Il n’existe pas vraiment de secret pour bien la négocier. »​
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Portier
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​«​ Ces deux virages à droite sont vraiment importants pour le temps au tour. On peut facilement perdre ou gagner du temps à cet endroit-là. Il existe plusieurs écoles : certains aiment beaucoup jouer avec les vibreurs à l’intérieur alors que d’autres non. Dans le passé, c’est souvent au Portier que la différence s’est faite en qualification. Si on casse trop sa vitesse mini, on va chèrement le payer sur le temps au tour. »
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Le tunnel
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​«​ Rien de particulier là-dedans, c’est à fond ! »​
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La chicane du port
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​«​ À la sortie du tunnel, on a un gros freinage. Il est non seulement piégeux, mais aussi très difficile à négocier parce qu’on essaye, encore une fois, de freiner le plus tardivement possible. Une Formule E recharge de l’énergie dès que l’on pose le pied sur le frein donc cela crée beaucoup de mouvement de voiture. On va voir de très nombreux blocages de roues à cet endroit-là. Des pilotes vont, aussi, tirer tout droit. La chicane en elle-même n’offre pas de caractéristique particulière. C’est avant tout le freinage qui définit tout le reste du virage. »​
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Bureau de tabac
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​«​ Dans le gauche du Bureau de tabac, on éprouve constamment l’envie de rentrer plus fort. Quand quelqu’un se fait piéger dans ce virage, c’est généralement pour cette raison. Il suffit qu’on n’ait pas assez mis de vitesse en entrée dans le tour d’avant et automatiquement on en rajoute derrière. Or, on se rend très vite compte qu’on frôlait déjà avec la limite. C’est un virage assez cool. Il faut vraiment jouer avec le rail à l’intérieur et être à la limite pour exploiter le maximum de la piste. Même chose en sortie de virage. On essaye de laisser le moins de marge possible avec le rail. »
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Chicane Louis Chiron
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​«​ Quand on passe la chicane Louis Chiron avec 250 kW en qualification, la voiture est très légère de l’arrière. Les pneus commencent également à se dégrader sur la fin du tour. Selon le set-up défini sur l’auto, on essaye de gérer cette donnée tout en négociant le virage le plus rapidement possible. Il faut aussi savoir jouer avec le survirage. »​
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« S » de la piscine
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​«​ Cette chicane est très difficile à négocier pour la simple et bonne raison que lorsque l’on freine la voiture n’est pas droite. On a énormément de survirage. Il faut emmener beaucoup de vitesse en entrée et jouer avec le rail en sortie de virage. On doit se méfier du vibreur jaune en entrée, car si on le touche la voiture va décoller et on a malheureusement une chance sur deux de partir droit dans le mur. On l’a souvent vu en F1. »​
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La Rascasse
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​«​ Le virage de la Rascasse est super important en termes de temps au tour. On peut facilement y bloquer les roues. Il faut freiner tard tout en conservant une bonne vitesse mini. En revanche, la sortie n’est pas vraiment primordiale parce que la distance est ensuite très courte avant le dernier virage du circuit. »​
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Antony Noghès
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​« Ce dernier virage est une question de compromis. Il faut conserver une bonne vitesse mini tout en gardant une bonne sortie car derrière la ligne droite est quand même assez longue jusqu’au premier virage. »​
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Andrea Noviello

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Venturi sur un rythme princier

30/4/2022

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Crédit photo : Venturi Racing

Quatrième du classement constructeurs avec 78 points récoltés en cinq courses, Venturi Racing réalise sa meilleure entame de championnat depuis ses débuts dans la discipline en 2014. Vainqueur dès la deuxième épreuve de la saison à Diriyah (Arabie Saoudite), l’écurie monégasque aborde pour la première fois de sa jeune existence son rendez-vous à domicile dans la peau de l’un des sérieux prétendants à la victoire.


​En sept saisons de Formule E, jamais elle n’avait affiché un bilan aussi prometteur après cinq courses disputées. Tantôt transparente (2014/2015, 2016/2017. Ndlr), tantôt sur courant alternatif (2015/2016, 2017/2018, 2019/2020, 2020/2021. Ndlr), Venturi Racing n’a connu, avant sa tonitruante entame de championnat cette année, qu’une seule mise en route efficace lors d’un finalement décevant exercice 2018/2019 (8ème du classement avec 88 points. Ndlr). Repartie sans la moindre unité de ses deux premières escales de la saison, l’écurie monégasque avait ensuite enchaîné sur trois très bonnes performances consécutives, emmagasinant la bagatelle de 66 points pour ce qui constituait alors l’une de ses meilleures séries de résultats dans la discipline.

Trois ans après cette féconde entrée en matière, le team dirigé depuis cette saison par l’ancien pilote Jérôme d’Ambrosio a réussi à dépasser cette jolie marque en conquérant 78 points en l’espace de cinq ePrix. Parvenue à bien rattraper une qualification somme toute moyenne par une course porteuse d’espoirs (les deux pilotes Venturi se classent cinquième et sixième. Ndlr) en ouverture de saison à Diriyah (Arabie Saoudite. Ndlr), l’écurie monégasque a ensuite enchaîné par une performance de toute beauté sur ce même tracé en ville saoudien en s’octroyant un double podium, Edoardo Mortara triomphant tandis que son nouvel équipier Lucas di Grassi décrochait une belle troisième place. Moins en réussite au Mexique (Mortara limitant tout de même la casse en se classant cinquième. Ndlr), Venturi n’a guère fait plus d’étincelles lors du double rendez-vous romain.


​« L’un des grands moments de la saison »


​Plombés par une collision au départ avec la Mahindra du Britannique Oliver Rowland lors de la première des deux manches italiennes (Mortara sauvant tout de même les meubles avec une septième place à l’arrivée. Ndlr), les hommes de Jérôme d’Ambrosio ont, de nouveau, dû se contenter de simples accessits lors de la seconde cession romaine, Lucas di Grassi arrachant à la force du poignet une huitième position néanmoins ternie par l’abandon précoce de son voisin de garage Edoardo Mortara (des suites d’un contact avec Antonio Felix da Costa. Ndlr). « Ce n’est clairement pas le week-end que l’on espérait, reconnaît non sans une pointe d’amertume le boss de l’écurie Jérôme d’Ambrosio. Mais les points récoltés par Lucas sont importants dans l’optique du championnat. Nous allons essayer d’en tirer des leçons avant de focaliser toute notre attention sur le prochain ePrix à Monaco. »

Passée à côté de son rendez-vous à domicile l’an dernier (Mortara avait dû se contenter d’une modeste douzième place juste devant son coéquipier Norman Nato. Ndlr), Venturi aura à cœur de briller cette année sur un circuit où l’écurie monégasque compte tout de même un podium (signé par Felipe Massa lors de la saison 5. Ndlr) et quelques accessits (septième place de Stéphane Sarrazin lors de la saison 1 et cinquième position de Maro Engel lors de la saison 3. Ndlr). « Courir à Monaco constitue toujours l’un des grands moments de la saison, confie en préambule de cette épreuve à la maison le pilote suisse Edoardo Mortara. Et c’est d’autant plus spécial quand on roule pour une écurie qui est basée en Principauté. J’ai vraiment hâte de me confronter, de nouveau, à ce circuit mythique. On a un bon package, une équipe solide et une voiture compétitive. Si l’on parvient à tout mettre ensemble, on devrait pouvoir obtenir un bon résultat ici. » 

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Andrea Noviello

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Grand Prix de Monaco : Leclerc, la malédiction se poursuit...

23/5/2021

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Crédit : DR

Victime d’une défaillance de l’arbre de transmission gauche de sa Ferrari, Charles Leclerc n’a même pas pu prendre le départ du Grand Prix de Monaco. De nouveau frappé par la malchance à domicile, le Monégasque enregistre son premier résultat blanc de la saison.

L’annonce était attendue avec anxiété. Elle fut, finalement, source de soulagement. Alors que bon nombre d’observateurs avisés s’inquiétait, à raison, des conséquences du violent crash de Charles Leclerc en qualification sur la boîte de vitesses de sa SF21, le message officiel de Ferrari paru ce dimanche aux alentours de midi avait apaisé toutes les craintes des fans du pilote monégasque. Déjà inspecté la veille avec succès, ladite boîte avait de nouveau été jugée apte au service par les mécaniciens de la Scuderia, garantissant ainsi au protégé de Nicolas Todt la possibilité de conserver sa place au sommet de la grille de départ pour son Grand Prix à domicile. Soulagé de ne pas perdre le bénéfice d’une pole position conquise de haute lutte la veille, le natif de Monaco s’élançait donc avec l’esprit libéré pour quelques tours de reconnaissance avant sa mise en grille prévue, au plus tard, trente minutes avant l’extinction des feux.

Mais là où tous ses adversaires parvenaient à boucler sans aucun encombre les 3,337 km de l’impitoyable tracé princier, le champion 2017 de Formule 2 voyait à l’inverse sa mécanique le trahir au plus mauvais des moments. Déjà passé à petite vitesse au niveau des deux virages du Portier, Leclerc lâchait en plein milieu du tunnel un mortifiant : « no, no, no » à la radio qui ne laissait guère de doute sur l’issue (défavorable) de son troisième Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1. Rentré à son box avec l’infime espoir de pouvoir, au moins, prendre le départ depuis la voie des stands, l’enfant prodige de la Principauté restait un petit moment sanglé dans sa monoplace avant de finalement se résoudre à l’évidence. Touchée au niveau de l’arbre de transmission gauche (soit le côté opposé à celui du crash. Ndlr), la SF21 frappée du numéro 16 n’allait pas pouvoir être réparée dans un laps de temps aussi court.

« Je vais devoir surpasser cette déception »

« C’est juste triste, confie le champion 2016 de GP3 dans le carré des interviews. Celle-là, elle est vraiment difficile à encaisser. Je suis, également, très peiné pour le team parce que les gars avaient pris le soin de tout bien vérifier. Ils ont travaillé dans l’urgence depuis hier et tout semblait allait bien à ce moment-là. Lorsque je suis sorti en piste pour mon tour de reconnaissance, le premier secteur s’est très bien passé. Tout fonctionnait parfaitement. En revanche quand je suis arrivé à l’entrée du tunnel quelque chose a cassé à l’arrière gauche. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de la boîte de vitesses, mais j’ai fini par me rendre compte que le problème venait d’ailleurs. » Contraint de mettre pied à terre à moins de vingt-cinq minutes du départ de la manche la plus emblématique du calendrier de la F1, le Monégasque aurait alors très bien pu ruminer sa déception seul dans son coin.

Il n’en fit rien. Après avoir échangé quelques mots avec le président de Ferrari John Elkann, le protégé de Nicolas Todt s’est rendu sur la grille de départ afin de participer à toute la cérémonie (y compris l’action de lutte contre le racisme initiée l’an dernier par Lewis Hamilton. Ndlr) programmée en amont de chaque Grand Prix. Chaleureusement réconforté par Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II et par plusieurs membres du gouvernement monégasque, le fer de lance de la Scuderia a, ensuite, logiquement regagné son box, retrouvant ainsi une équipe avec laquelle il va devoir tranquillement analyser les raisons d’un énième fiasco dans les rues de sa Principauté natale. « Je n’ai jamais terminé de course à Monaco et cette année je n’ai même pas pris le départ, regrette l’enfant du pays en interview d’après course. Je vais devoir surpasser cette déception et pousser pour obtenir de meilleurs résultats dans le futur.

Andrea Noviello

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Qualification : Leclerc joue au grand 8

22/5/2021

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Crédit : Scuderia Ferrari

Galvanisé par ses bonnes performances des essais, Charles Leclerc s’est adjugé le meilleur temps lors des qualifications du Grand Prix de Monaco de Formule 1. Auteur de sa huitième pole position en carrière, le Monégasque a terminé sa séance dans le rail après une touchette dans le deuxième « S » de la Piscine.

En 2019, sa qualification monégasque s’était arrêtée de manière prématurée. Piégé par une grossière erreur de jugement des stratèges de la Scuderia (l’équipe italienne n’avait pas cru bon de le renvoyer en piste imaginant à tort que son chrono serait suffisant pour passer en Q2. Ndlr), Charles Leclerc avait vu les portes de la Q2 se refermer cruellement devant lui alors qu’il avait largement le potentiel pour viser un top trois en Q3. Contraint de s’élancer depuis les profondeurs de la grille le lendemain en course, le Monégasque n’avait jamais pu surmonter ce lourd handicap, multipliant les manœuvres de dépassements risquées pour finalement abandonner à la suite d’un contact un peu trop appuyé avec le rail de sécurité. Deux ans après ce fiasco à domicile, le pilote Ferrari a de nouveau vécu une séance qualificative pour le moins mouvementée en Principauté.

Parvenu à franchir sans grande frayeur l’obstacle de la Q1 et de la Q2, le protégé de Nicolas Todt a décroché le meilleur temps de la Q3 à l’issue de sa première tentative chronométrée avant de violemment fracasser sa SF21 contre le rail du deuxième « S » de la Piscine. « C’est vraiment dommage de terminer dans le mur, déclare le champion 2017 de Formule 2 en interview d’après qualification. Le sentiment n’est pas le même. Je n’en reste pas moins très satisfait de mon premier tour chrono. Je n’ai pas réussi à bien négocier le premier virage, car il était assez piégeux. En revanche, mes secteurs 2 et 3 ont été bien meilleurs. Je suis vraiment heureux de signer cette pole, même si on ne marque les points que demain en course. » Crédité du chrono de référence en 1’10’’346, l’enfant prodige de la Principauté devance de deux dixièmes la Red Bull de Max Verstappen (1’10’’576. Ndlr) et la Mercedes de Valtteri Bottas (1’10’’601. Ndlr).

« Une séance assez compliquée à gérer »

Sorti vainqueur pour la quatrième fois de l’année (en cinq qualifications. Ndlr) du duel interne qui l’oppose à son coéquipier Carlos Sainz (l’Espagnol décroche le quatrième temps de la séance en 1’10’’611. Ndlr), Leclerc a réalisé sur ses terres une performance d’autant plus remarquable que son manque de roulage en libres 1 (en raison d’une défaillance de sa boîte de vitesses. Ndlr) a longtemps paru être un handicap trop lourd pour espérer venir se mêler à la lutte pour la pole position. Devancé d’un cheveu (175 millièmes de seconde. Ndlr) en Q1 par un Valtteri Bottas particulièrement fringuant dans les rues de la Principauté, le fer de lance de la Scuderia a ensuite dû s’y reprendre à trois fois pour finalement venir à bout du coriace Max Verstappen en Q2. Conscient de devoir encore élever son niveau de jeu dans l’ultime partie des qualifications pour pouvoir briguer une première pole en 2021, le natif de Monaco a alors pris tous les risques quitte à devoir en payer le prix.

Auteur d’une première tentative imparfaite (selon ses dires. Ndlr), mais suffisamment bonne pour damer le pion à tous ses rivaux, le pilote Ferrari n’est en revanche pas parvenu à venir à bout de son second run, un excès d’agressivité au niveau des « S » de la piscine l’envoyant lui et sa Ferrari contre les barrières de sécurité. « Ce n’était pas un très grand tour, reconnaît d’ailleurs le protégé de Nicolas Todt en conférence de presse. J’ai essayé d’en mettre un peu plus dans le dernier secteur, mais j’avais trop de retard à rattraper. J’ai touché le rail à l’intérieur puis j’ai tiré tout droit. Sur le plan émotionnel, ce fut une séance assez compliquée à gérer. J’étais un peu perturbé après la Q2, car je voyais qu’il y avait une opportunité de faire la pole ici. Heureusement, je me suis calmé par la suite et j’ai réussi un grand tour en Q3. J’espère maintenant que la voiture ne soit pas trop endommagée parce que l’on n’a pas envie de partir de derrière. »

Andrea Noviello

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Leclerc souffle le chaud et le froid

21/5/2021

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Crédit : Scuderia Ferrari

Privé de roulage lors des libres 1 à la suite d’un problème de boîte de vitesses, Charles Leclerc s’est parfaitement rattrapé dans l’après-midi en s’adjugeant le meilleur chrono des libres 2. De bon augure avant la séance qualificative de samedi.

En trois participations au Grand Prix de Monaco, il n’a encore jamais vu le drapeau à damier. Malchanceux pour certains, peu en réussite pour d’autres, Charles Leclerc a vécu, doux euphémisme, des débuts pour le moins contrastés avec sa course à la maison. Souvent compétitif dans les rues qui l’ont vu naître il y a de cela vingt-trois ans, le Monégasque n’est pourtant jamais parvenu à convertir les promesses nées de ses belles performances des essais. Privé d’un succès amplement mérité en Principauté l’année de sa campagne victorieuse en Formule 2 (il menait solidement la course en 2017 quand un problème de roue l’a contraint à l’abandon. Ndlr), le pilote Ferrari a encaissé deux autres déceptions de taille une fois l’étape de la Formule 1 franchie, sa course à domicile connaissant à chaque fois une fin prématurée tant chez Sauber (2018. Ndlr) que chez Ferrari (2019. Ndlr).

« Je n’ai pas eu beaucoup de chance ici ces dernières années, confirme le protégé de Nicolas Todt en conférence de presse officielle d’avant Grand Prix. Mais vous savez, la chance va peut-être tourner cette année. J’ai toujours été plutôt compétitif ici donc on verra bien. » Déterminé à définitivement chasser de son esprit ses contrariétés passées, l’enfant prodige de la Principauté s’est lancé avec détermination dans un week-end monégasque qui pourrait marquer une nouvelle étape dans le processus de reconstruction du team transalpin. Conforté par les performances en hausse d’une SF21 plus saine et plus homogène que sa devancière, le fer de lance de la Scuderia n’a pourtant pas eu le loisir d’apprécier à sa juste mesure le comportement de la dernière-née des ateliers de Maranello sur le mythique toboggan princier, une défaillance de sa boîte de vitesses le contraignant à immobiliser sa machine après quatre petits tours en libres 1.

« Nos adversaires n’ont pas dévoilé toutes leurs cartes »

Reparti lors de la séance de l’après-midi avec une boîte neuve, mais aussi un net déficit de roulage vis-à-vis de ses adversaires directs (à titre de comparaison l’homme le plus rapide de la matinée, Sergio Perez, a bouclé à 36 reprises les 3,337 km du tracé princier. Ndlr), Leclerc a logiquement pris le temps de retrouver ses marques sur un tracé qui ne pardonne pas le moindre écart de conduite avant de hausser la cadence en fin de séance au moment d’effectuer une simulation de qualification. Longtemps devancé par un Carlos Sainz en grande forme pour son premier Grand Prix de Monaco tout de rouge vêtu, le leader de Ferrari a finalement eu le dernier mot sur le Madrilène à un peu moins de vingt minutes du terme de cette seconde cession libre du jeudi. Crédité du temps le plus rapide de l’après-midi en 1’11'684, Leclerc précède son coéquipier Sainz (1’11’’796. Ndlr) et les deux hommes fort de ce début de saison Lewis Hamilton (1’12’’074. Ndlr) et Max Verstappen (1’12’’081. Ndlr).

« Ce fut une belle surprise de voir la journée se terminer aussi bien surtout après la difficile matinée que nous avons vécue, confie après coup le vainqueur du Grand Prix d’Italie 2019. Ici, il est important d’accumuler le plus de tours possibles, mais avec le problème que nous avons rencontré en libres 1, nous n’avons pu en boucler que quatre dans la matinée. Heureusement, je me suis vite senti à l’aise avec la voiture lors des libres 2. Je pense même que l’on dispose encore d’une bonne marge de progression. Maintenant, il faut savoir garder raison et ne pas s’enflammer car je suis persuadé que nos adversaires n’ont pas dévoilé toutes leurs cartes. Une grosse journée de travail nous attend demain (vendredi. Ndlr). Nous ne connaîtrons réellement notre niveau qu’à partir de samedi. » Abonné au top 4 en qualification depuis le début de la saison, Leclerc a l’occasion de faire encore mieux sous les yeux de son public.

Andrea Noviello
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Charles Leclerc : « J’adore rouler à la limite de la voiture »

20/5/2021

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Crédit : Scuderia Ferrari
Impatient de retrouver les rues de sa Principauté natale, Charles Leclerc se réjouit du défi qui l’attend sur un tracé réputé pour ne rien pardonner aux pilotes.

La dernière fois qu’il avait couru dans son jardin monégasque, il n’était encore que l’élève au côté du maître Sebastian Vettel. Débarqué de la petite écurie Sauber pendant l’intersaison, Charles Leclerc devait alors tout prouver au sein d’une Scuderia Ferrari réputée pour ne pas être particulièrement patiente avec ses jeunes talents. Sorti avec les honneurs d’une première saison en rouge qui le verra remporter ses deux premières victoires en Grand Prix (Belgique et Italie 2019. Ndlr), le Monégasque n’a depuis jamais cessé de confirmer tout le bien que le paddock pense de lui. Meilleur représentant de Maranello l’an dernier (et de loin), le jeune prodige de la Principauté a poursuivi sur sa lancée en cette entame de campagne 2021, enchaînant les prestations de haute volée au volant d’une SF21 décidemment bien plus compétitive que sa devancière.

« Ce début de championnat est clairement positif, souligne le protégé de Nicolas Todt lors d’une visioconférence organisée par la Scuderia en marge de l’épreuve princière. Jusqu’ici, on a toujours su maximiser le potentiel de la voiture et c’est d’autant plus important que l’on reste encore un petit peu en-dessous de nos attentes. On a, malheureusement, pris du retard après la saison 2019 et on tâche désormais de le combler. C’est un long processus, mais on donne tout pour y arriver. » Pièce maîtresse d’une opération reconstruction qui doit ramener l’écurie chère à Enzo Ferrari au sommet de la hiérarchie d’ici un an ou deux (au mieux), Leclerc n’a en effet pas ménagé sa peine depuis l’ouverture des hostilités à Bahreïn pour tenter de redorer le blason d’un team à l’image sérieusement écornée par les mauvais résultats enregistrés en 2020.


« J’ai toujours préféré les circuits en ville »

Quasiment parfait dans son exercice favori des qualifications (il reste sur trois top 4 en quatre séances. Ndlr), le natif de Monaco s’est montré tout aussi inspiré le dimanche de course, récoltant quarante précieux points qui lui permettent d’occuper une solide cinquième position au championnat. Devancé d’un seule petite unité par le Britannique Lando Norris au classement des pilotes, le leader de la Scuderia demeure même à portée de tir du troisième Valtteri Bottas (le Finlandais totalise quarante-sept points après quatre Grand Prix. Ndlr), preuve qu’il a non seulement tiré le meilleur parti d’une SF21 plus homogène que la décevante SF1000, mais qu’il a aussi réussi à chiper quelques points à une sphère Mercedes-Red Bull que l’on croyait, à tort, inaccessible pour Ferrari en début de saison.

Bien décidé à prolonger sa belle série à l’occasion de son Grand Prix à la maison, le Monégasque piaffe d’impatience à l’idée de retrouver une piste qui a fait naître en lui la passion de la vitesse et du pilotage. « J’ai toujours préféré les circuits en ville, explique le champion 2017 de Formule 2 lors d’une conférence de presse virtuelle réservée aux médias de la Principauté. J’adore rouler à la limite de la voiture sans jamais pouvoir aller au-delà, car avec les murs on n’a malheureusement pas le droit à l’erreur ici. J’aime ce challenge et c’est aussi pour ça que j’apprécie autant Monaco. Même si on fait abstraction du fait que je sois Monégasque et que j’ai grandi ici, Monaco resterait tout de même mon tracé préféré. » Peu en réussite jusque-là à domicile, Leclerc n’attend désormais plus qu’un bon résultat sur son circuit pour définitivement s’imposer comme le petit prince du rocher.

Andrea Noviello
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"Avancer ensemble sur des dossiers importants"

8/1/2020

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γ Monsieur le Ministre d’Etat, le déroulement des séances publiques sur le Budget Primitif 2020 semble avoir prouvé une fois de plus que le pas vers l’autre et la recherche du consensus pour l’intérêt général est l’approche correct des relations entre le Gouvernement et les élus. Après ce vote, comment jugerez-vous – en général - votre partenariat avec le Conseil national ?
Serge Telle : "La conviction du Gouvernement est qu’il faut travailler dans l’intérêt des Monégasques et des résidents. Le Conseil national est le partenaire institutionnel pour y arriver. Nous partageons la même fierté à l’égard de notre pays et de son modèle économique et social exemplaire, qu’il nous faut, ensemble, préserver et renforcer. Le Gouvernement relève avec plaisir, qu’à dix-huit reprises, dans son rapport sur le Budget Primitif 2020, le Conseil national se réjouit en soulignant avec satisfaction un certain nombre des mesures prises par le Gouvernement. Le Gouvernement est convaincu que dans les prochains mois, nous allons pouvoir ensemble avancer sur des dossiers importants pour le développement de la Principauté et de notre Communauté." 

γ Quels sont à votre avis les axes principaux, les points forts, les plus marquants, qui ont caractérisé en particulier ce Budget 2020 ?
ST : "Ce Budget Primitif 2020 est un budget de réalisations et d’amplification des actions du Gouvernement. Il renforce les politiques publiques en matière de logement, de cadre de vie, de mobilité et de numérique, tout en confortant l’avenir grâce au respect des équilibres budgétaires. Le Budget Primitif se concentre essentiellement sur quatre axes : le logement, la mobilité, le cadre de vie et la transition numérique. Pour le logement, le Gouvernement consacre la somme sans précédent de 174,5 millions d’euros en 2020. Le Plan National pour le Logement des Monégasques est en ordre de marche et nous ne pouvons que nous en féliciter. Concrètement, pratiquement 280 logements auront été attribués entre 2019 et fin 2020. Au total plus de 900 logements neufs seront livrés d’ici à la fin de 2023. En matière de mobilité, il y a le développement harmonieux de la mobilité douce, la convention avec la S.N.C.F. qui se traduira par deux trains supplémentaires aux heures de pointe., le projet de télécabines, les projets de parking futurs, ou encore la navette maritime reliant Nice à la Principauté. En ce qui concerne le cadre de vie, le Gouvernement va mettre en place dans les prochaines semaines, l’Unité de protection du cadre de vie. Il y a aussi des normes sonores plus strictes pour la diffusion de musique dans les établissements actifs sur la Darse sud (85 à 75dB). Il y aura également 6 mois de test de bus gratuit sur la ligne 4 pour en analyser les impacts sur le trafic en Principauté. Enfin, un mot sur le numérique. Le Gouvernement mobilise 45 millions en 2020 (26,9M en 2019) pour moderniser l’Etat, faciliter le quotidien des Monégasques et des résidents et préparer l’économie et les emplois de demain. "

γ  Vous semblez avoir bien pris en compte les remarques avancées à plusieurs reprises sur la nécessité d’une distinction nette entre le Budget et le Fonds de Réserve Constitutionnel. Qu’est-ce qui pourrait changer dans l’avenir pour plus de transparence et éviter une confusion entre les deux ?
ST : "Il existe une distinction entre le budget de l’Etat et le Fonds de réserve constitutionnel sur les plans comptable et constitutionnel. Le Gouvernement a entendu les préoccupations sur le sujet formulé par le Président de la Commission Finances et Economie Nationale. Des réunions de travail auront lieu dans les prochaines semaines pour entrer plus en détails sur ces observations et apporter, le cas échéant, des éclaircissements."

γ  Les retraites à Monaco – il y seulement quelques années - ont été l’objet d’une réforme assez radicale : ce sont des retraites à points. Au regard de ce qui s’est passé en France, y-a-t-il une menace pour Monaco, notamment en ce qui concerne le rapatriement à Monaco des complémentaires françaises ?
ST : "Le régime de retraite monégasque est un régime par répartition et par points. Les droits ne sont pas plafonnés et sont uniquement tributaires du niveau des cotisations et de la durée de la carrière professionnelle en Principauté. La réforme intervenue en 2012 a relevé le montant de la cotisation salariée et de la cotisation employeur et a introduit un taux de dissociation de 1,1 point pour déterminer la valeur d’achat du point de retraite future. Un dispositif de retraite minimale a également été institué. Précisons que pour les fonctionnaires, la pérennité des retraites des fonctionnaires est assurée. La création d’un canton spécifique dans le Fonds de Réserve Constitutionnel, dont la gestion est confiée à la Commission de Placement des Fonds, au sein de laquelle le Conseil National est représenté, constitue en effet une avancée significative. Pour la première fois, des sommes sont spécifiquement dédiées au financement de ces retraites. Et comme le précisent les ordonnances concernées : ces sommes ne pourront pas être utilisées à d’autre dessein. La réforme profonde en cours de négociation en France est suivie avec attention, tant par le Gouvernement Princier que par la Direction de la Caisse Autonome des Retraites. Elle ne représente pas une "menace", tant pour le régime général des salariés que pour le rapatriement à venir du régime de retraite complémentaire pour lequel les réflexions se poursuivent avec les partenaires sociaux."

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Michelle Mauduit-Pallanca : "Je n’ai pas démissionné, j’ai été implicitement démise de mes fonction"...

5/7/2019

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Cher Président, chers Amis,
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Contrairement au bruit qui se répand, je n’ai pas démissionné de mes fonctions de Présidente de la FGFM/Maison de France, mais le  Conseil d’Administration réuni le 2 juillet 2019 à 17 heures a, majoritairement, décidé d’élire un nouveau Président ; j’ai ainsi été implicitement démise de mes fonctions par le vote de trois représentants de l’UFE, de l’Association Pour le Devoir de Mémoire, et du représentant  de la Légion d’Honneur.
C’est avec le plus grand regret que j’ai cessé mes fonctions, alors que je venais juste d’établir le programme de l’année 2020 qui avait recueilli un agrément général de la Commission Culturelle.
 Il va sans dire que, dans l’intérêt général, je souhaiterais mettre en œuvre une partie de ce programme culturel, notamment dans son volet francophonie, sous réserve que certaines conditions soient réunies et de l’accord de nos partenaires qui ont déjà vivement réagi.
Sachez que je n’ai aucune amertume et que mon souhait le plus cher est que la dignité des responsabilités que j’exerce par ailleurs soit respectée. 
 
Avec toute ma gratitude pour votre soutien.

Communiqué de Michelle Mauduit-Pallanca, Vice-Président Secrétaire Général Conseiller Consulaire Présidente du Comité d’Entraide des Français de Monaco

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Course : Hamilton l’ordinateur

26/5/2019

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© Photo Philippe Lombard
Harcelé quasiment toute la course par la Red Bull de Max Verstappen, Lewis Hamilton a brillamment résisté à la pression du Néerlandais pour remporter le 77ème Grand Prix de Monaco de l’histoire. Pénalisé de cinq secondes pour une sortie des stands trop dangereuse, Verstappen recule à la quatrième place derrière la Ferrari de Sebastian Vettel et la seconde Mercedes de Valtteri Bottas.

Il ne pouvait pas rêver plus bel hommage. Six jours après la disparition de Niki Lauda, Lewis Hamilton a remporté ce dimanche après-midi le Grand Prix de Monaco, sixième manche de la saison 2019 de Formule 1. Mais pas de n’importe quelle manière s’il vous plaît. Sa victoire, la troisième en Principauté après celles conquises en 2008 et en 2016, il a été la chercher avec talent, roublardise et résilience, trois qualités qui qualifiaient parfaitement le triple champion du monde autrichien. Seul gros bras à avoir chaussé les gommes médiums lors de son passage par les box au 12ème tour, le Britannique a dû se cracher dans les mains pour résister à l’intense pression infligée par ce diable de Max Verstappen. Handicapé en fin de course par des pneus passablement usés, le pilote Mercedes est même passé tout près de la catastrophe lors d’une attaque kamikaze du bouillant Néerlandais à deux boucles du drapeau à damier.
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Parvenu à conserver l’avantage sur la Red Bull du protégé d’Helmut Marko malgré une petite touchette entre les deux hommes à la chicane du port, Hamilton coiffe en Principauté la 77ème victoire de sa carrière, la quatrième cette saison après Bahreïn, la Chine et l’Espagne. « Ce fut très certainement la course la plus difficile de ma vie, confie après l’arrivée le quintuple champion du monde. Je me suis vraiment battu avec l’esprit de Niki aujourd’hui. Il a eu une telle influence sur l’équipe. C’est lui qui nous a amené là où nous sommes. Je me suis efforcé de rester concentré et j’ai tout mis en œuvre pour le rendre fier. C’était l’objectif principal ce week-end, on va maintenant tenter de continuer de la sorte pendant le reste de l’année. » Vainqueur pour la deuxième fois d’affilée après Barcelone, le pilote Mercedes conforte son leadership au championnat puisqu’il compte désormais dix-sept points d’avance sur son dauphin au classement Valtteri Bottas.
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Verstappen privé de podium
​Battu d’un souffle (86 millièmes de seconde) par son coéquipier la veille en qualification, le Finlandais a de nouveau subi la loi du fer de lance de la firme à l’étoile ce dimanche en course. Solidement accroché à la deuxième place jusqu’à l’intervention de la voiture de sécurité au 12ème passage, Bottas a tout perdu lors d’un contact avec la Red Bull de Verstappen dans la voie des stands. Quatrième au passage du drapeau à damier, le Nordique a finalement hérité de la troisième place du Néerlandais sur tapis vert, ce dernier voyant son chrono à l’arrivée alourdi de cinq secondes supplémentaires pour sa sortie dangereuse des boxes. « C’est un week-end décevant pour moi, déplore toutefois le natif de Nastola au micro de David Coulthard. J’avais pourtant la vitesse ce week-end. J’ai perdu un peu de temps lors de l’arrêt au stand. Il y eu ce contact avec Max, il ne m’a laissé aucune place. J’ai crevé et après j’étais bloqué derrière. Il n’y avait alors plus grand-chose à faire. »
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À côté de la plaque toute la journée d’hier, il a heurté le mur à Saint-Dévote le matin en libres 3 avant de tâter à nouveau du rail à deux reprises l’après-midi en qualification, Sebastian Vettel a retrouvé un semblant de réussite lors de ce sixième rendez-vous du championnat 2019. Si le quadruple champion du monde ne se sera guère montré flamboyant ce dimanche dans les rues de la Principauté, il aura tout de même su profiter des malheurs de Verstappen et de Bottas pour s’inviter à la deuxième place, décrochant par la même occasion son meilleur résultat depuis l’ouverture de la saison en Australie. « Cela a été une course difficile à gérer, admet en interview d’après Grand Prix le pilote Ferrari. J’attendais simplement que quelque chose se passe. J’ai vu Max (Verstappen) et Valtteri (Bottas) se toucher dans la voie des stands. J’ai alors pensé que c’était ma chance. Au final, c’est un bon résultat pour nous même s’il nous reste encore beaucoup de travail à faire. »

Andrea Noviello  
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Qualification : Ferrari rouge de honte

26/5/2019

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© Photo Philippe Lombard

​En ne jugeant pas utile de renvoyer en piste Charles Leclerc en fin de Q1, Ferrari a précipité l’élimination du pilote monégasque dès la première partie des qualifications du Grand Prix de Monaco. Un fiasco aggravé par la petite prestation d’un Sebastian Vettel particulièrement brouillon dans l’exercice du tour chronométré et finalement classé quatrième.
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Chez Ferrari, chassez le naturel et il revient au triple galop. Dans le rayon des bourdes invraisemblables, la Scuderia a encore fait très fort hier lors des qualifications du Grand Prix de Monaco. Le team italien n’en était, pourtant pas, à son coup d’essai en cette décidemment très pénible saison 2019. En ouverture de saison à Melbourne (Australie), l’écurie la plus titrée de l’histoire s’était (déjà) gravement fourvoyée en adoptant de mauvais réglages sur les deux SF90 de Charles Leclerc et de Sebastian Vettel. Deux semaines plus tard à Bahreïn, c’est cette fois la mécanique qui avait joué des siennes, un défaut sur le système d’injection de la monoplace rouge privant injustement le Monégasque d’un premier succès en carrière. En Chine lors du troisième rendez-vous du championnat, Ferrari avait encore fauté en ordonnant à Leclerc de s’effacer en course devant son coéquipier sans que le rythme de ce dernier ne le justifie.
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Si la responsabilité de l’enfant prodige du rocher était, cette fois, pleinement engagée lors de son crash des qualifications à Bakou (Azerbaïdjan), la mythique équipe transalpine ne pouvait pas pour autant totalement être dédouanée dans l’affaire, Ferrari n’avertissant pas Leclerc que son premier tour en médiums lui garantissait un passage en Q3. Dernier épisode en date de cette interminable série d’erreurs commises par les hommes de Maranello ? Le Grand Prix d’Espagne et cette tergiversation ridicule (plus de cinq tours perdus à chaque fois) au moment de demander à son pilote de tête (Vettel d’abord, Leclerc ensuite) de laisser passer son coéquipier plus rapide. Sévèrement critiquée, et à juste titre, pour ces couacs à répétition, Ferrari a pourtant trouvé le moyen de se tourner une fois de plus en ridicule dans les rues de la Principauté en ruinant la séance qualificative de Charles Leclerc.
« On ne peut pas se permettre ce genre de bévue »
« Se retrouver dehors dès la Q1 au volant d’une Ferrari, c’est terriblement décevant, peste celui qui s’élancera finalement depuis la quinzième place sur la grille à la faveur de la pénalité infligée à la Sauber d’Antonio Giovinazzi. Mais ça l’est d’autant plus quand cela se produit à domicile et sur un circuit où les dépassements sont impossibles. On ne peut pas se permettre ce genre de bévue. » Classé au troisième rang à la suite de sa deuxième tentative en Q1, il signe un chrono d’1’12’’149, le Monégasque avait déjà dégringolé en douzième position au moment où la Scuderia décidait de renvoyer en piste l’autre Ferrari de Vettel (alors en danger à la dix-septième position). Se sentant, à raison, menacé, Leclerc demanda alors en vain à repartir. Le croyant à l’abri d’un retour de la concurrence Ferrari refusa. À tort. Successivement surpassé par Norris, Albon, Hulkenberg et Vettel dans les dernières secondes de la cession, le champion 2017 de Formule 2 voyait les portes de la Q2 se refermer cruellement devant lui. 
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« J’ai demandé une première fois à l’équipe si elle était bien sûre que nous étions à l’abri, soupire complètement désabusé le fer de lance de la Ferrari Driver Academy. Elle m’a répondu que oui. J’ai alors redemandé si nous ne devrions pas ressortir, mais je n’ai pas vraiment reçu de réponse cette fois. Je n’ai pas vraiment d’explications à avancer d’autant que nous avions largement le temps de retourner en piste. » Éliminé dès la Q1 par la faute (grossière) de son écurie, Leclerc pouvait logiquement l’avoir mauvaise lui qui sans l’inexplicable nouveau raté stratégique de la Scuderia aurait largement pu viser le top trois des qualifications. Rejeté dans les tréfonds de la grille, le Monégasque ne pourra pas espérer grand-chose cet après-midi d’une course où les dépassements se font généralement aussi rares que le bon sens ces dernières semaines à Maranello. À moins que la pluie ne vienne au secours de l’enfant du pays…

Andrea Noviello 

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