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La Principauté
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Charles Leclerc : « Je ne ressens aucune appréhension »

26/5/2023

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Crédit photo : Scuderia Ferrari.

Entré difficilement dans sa saison 2023, Charles Leclerc mise sur son épreuve à domicile pour inverser la tendance et replacer sur de bons rails une Scuderia Ferrari toujours en phase de convalescence. 

En cinq courses, il n’a amassé que 34 points. Autant dire une misère pour un postulant légitime à la couronne mondiale. Coupable de plusieurs erreurs de pilotage lors du dernier Grand Prix à Miami (dont une en qualification qui a provoqué un drapeau rouge en fin de séance. Ndlr), Charles Leclerc n’a pas non plus été en grande réussite dans cette maussade entame de championnat 2023, la mécanique le privant d’un podium amplement mérité en ouverture de saison à Bahreïn et d’une deuxième place toute aussi méritoire sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite (le remplacement d’un composant électronique l’a contraint à s’élancer depuis une lointaine douzième position en raison d’une pénalité de dix places pour dépassement du quota d’éléments moteurs autorisé par la réglementation. Ndlr). Victime, en outre, d’un accrochage malheureux avec l’Aston Martin de Lance Stroll dans le premier tour du Grand Prix d’Australie, le pilote Ferrari n’a par la force des choses signé que trois petites entrées dans les points cette année, perdant d’entrée le contact avec un Max Verstappen en mode rouleau compresseur (trois victoires et deux secondes places en cinq Grand Prix. Ndlr) en cette soixante-quatorzième saison de l’histoire. D’ores et déjà hors-jeu dans la course au titre mondial (il accuse 85 points de retard au classement pilotes sur le fer de lance de Red Bull. Ndlr), le Monégasque veut profiter de son épreuve à domicile pour définitivement tourner la page d’un début de saison morose et replacer Ferrari sur le devant de la scène. 

Il faut remonter à la saison de vos débuts en Formule 1 chez Alfa Romeo pour trouver trace d’une entame de championnat aussi peu féconde en points (34. Ndlr). Que vous inspire cette difficile entrée en matière ?

Ce n’est, clairement, pas un début de saison positif. Je ne vais pas revenir sur chaque course, mais on a déjà perdu beaucoup de points lors des deux premiers Grand Prix. On a, au moins, laissé filer deux podiums. Le problème de Bahreïn nous a coûté une troisième place. Puis ce même souci nous a valu de partir avec dix places de pénalité à Djeddah alors que l’on aurait dû s’élancer depuis la deuxième position sur la grille. Quand on se bat pour une troisième ou une quatrième place, ce sont malheureusement beaucoup de points qui s’envolent. Et évidemment cela ne fait pas plaisir. Maintenant, la saison est encore longue. Il reste vingt-deux courses avec l’annulation d’Imola. On a donc encore beaucoup de temps devant nous pour se rattraper. On doit se mettre au travail et surtout essayé d’améliorer la voiture le dimanche, parce que c’est vraiment là où l’on rencontre des difficultés.

Après tous les malheurs qui ont été les vôtres à Monaco, dans quel état d’esprit abordez-vous votre rendez-vous à domicile ? Ressentez-vous une certaine appréhension à l’idée que la malédiction puisse se répéter cette année encore ?

Non, pour la simple et bonne raison que je ne crois pas du tout en la malédiction. Je dois juste faire un reset et bien évidemment retenir les leçons de ce qu’il s’est passé les années précédentes. Il est important de se remémorer ce qui n’a pas marché. Ensuite, il faut essayer de réaliser le meilleur travail possible samedi parce que la qualification est très importante à Monaco. Il faudra, également, tout mettre dans l’ordre le dimanche. Mais encore une fois, je ne ressens aucune appréhension avant cette course.

Pensez-vous que la victoire est à votre portée ce week-end ?

Oui, bien sûr. En tout cas, c’est l’objectif ! On a vraiment envie de gagner ici. Maintenant, on n’est pas dans la même situation que l’année dernière où l’on avait une voiture extrêmement compétitive. La Red Bull est bien plus performante que nous en ce moment. Dans l’exercice de la qualification on peut, peut-être, faire un petit peu la différence à condition toutefois de réussir un tour parfait. Mais sur la distance d’une course, ce sera trop compliqué à mon avis.

« Il suffit que les conditions changent un petit peu et aussitôt la voiture sort de sa fenêtre d’exploitation optimale. Quand cela se produit, on perd énormément de performance et c’est pourquoi on se concentre essentiellement sur ce problème »  

Réaliser la pole position en qualification peut-il suffire à vous faire gagner dimanche ? Ou votre déficit de performance en course est tel que tôt ou tard les Red Bull parviendront à prendre le meilleur sur vous ?

Il est très difficile de doubler à Monaco donc si on part en pole, on a toutes nos chances. Mais d’abord il faut encore que l’on fasse la pole et ce ne sera clairement pas facile. Red Bull a la meilleure voiture aujourd’hui. Aston Martin est extrêmement rapide également. Mercedes se montre, peut-être, un peu plus inconstant donc on ne sait pas trop à quoi s’attendre avec eux. J’ignore s’ils seront vraiment bien ou pas en qualification. En course ils le seront très certainement, mais encore une fois à Monaco cela ne sert à rien d’être bon le dimanche si le samedi vous ne vous qualifiez pas devant.

Ferrari a-t-elle apporté des nouveautés ce week-end en Principauté pour tenter justement de combler le retard qui vous sépare des Red Bull ?

On n’aura pas beaucoup de nouveautés sur la voiture pour ce Grand Prix. Je pense que c’est le bon choix, parce que sur une piste comme Monaco il est très compliqué de comprendre avec certitude si les améliorations apportées vont ou pas dans la bonne direction. C’est un circuit atypique, très différent des autres tracés du calendrier. En revanche, on recevra quelques nouvelles pièces à Barcelone. J’espère qu’elles nous permettront d’aller dans la bonne direction.

À quoi Ferrari et vous pouvez-vous prétendre d’ici la fin de la saison si les prochaines évolutions de Barcelone répondent entièrement à vos attentes ?

L’objectif il est clair : rattraper Red Bull ! Cependant, les miracles n’existent pas en Formule 1. Quand on voit l’écart qui nous sépare des Red Bull en course, cela s’annonce forcément compliqué. Il sera très difficile de les battre un dimanche cette année sauf si bien sûr ils commettent une erreur au niveau des réglages. Mais s’ils parviennent à tout mettre dans l’ordre, alors ce sera presque mission impossible. Notre principale préoccupation à l’heure actuelle est de faire en sorte que la voiture soit plus constante dans toutes les conditions. L’auto est très bonne quand on a des pneus neufs et quand on connaît plus ou moins les conditions que nous devons affronter. Mais il suffit que les conditions changent un petit peu et aussitôt la voiture sort de sa fenêtre d’exploitation optimale. Quand cela se produit, on perd énormément de performance et c’est pourquoi on se concentre essentiellement sur ce problème. Quitte à perdre un peu de performance maximale, on préfère que la voiture devienne plus constante et plus facile à gérer quel que soit les conditions. 

« En temps normal, on approche très rapidement de la limite de la piste. On peut donc ressentir une certaine forme de frustration à Monaco quand, au bout de dix tours couverts, on se retrouve très loin des meilleurs temps »  

Votre ratio pole positions/nombre de Grand Prix disputés est plutôt bon (17,76 %. Ndlr). En revanche, vous ne parvenez que très rarement à convertir vos pole du samedi en victoire le dimanche (seulement 4 succès en 19 pole. Ndlr). Est-ce simplement dû aux circonstances ou est-ce au contraire un domaine dans lequel vous pouvez vous améliorer ?

Pour être honnête, ce n’est même pas dû aux circonstances. Je pense qu’on a un vrai problème en course depuis que je suis arrivé chez Ferrari. Notre rythme de course est toujours nettement moins bon que celui affiché en qualification. On essaye de travailler sur ce problème, mais jusqu’ici on n’a toujours pas trouvé la solution. C’était, pourtant, un peu mieux l’an dernier. Sur certaines courses, on parvenait à égaler le niveau de Red Bull. La tendance s’est ensuite inversée en fin de saison, car ils ont effectué un énorme pas en avant en course. En qualification on arrive à être plus ou moins là, mais en course on en est encore loin.

Votre frère Arthur disputera ce week-end son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 2. Quels conseils lui avez-donnez pour mieux appréhender cette grande première à domicile ?

Tout d’abord d’y aller step by step en piste. C’est un circuit très compliqué, très technique aussi. Une fois que l’on a effectué ses dix premiers tours ici, on a l’impression d’avoir atteint la limite, mais quinze boucles plus tard on se rend compte que l’on a finalement trouvé deux secondes voir même deux secondes et demie. C’est une sensation assez bizarre pour un pilote, parce qu’on n’en a pas vraiment l’habitude sur des tracés plus conventionnels. En temps normal, on approche très rapidement de la limite de la piste. On peut donc ressentir une certaine forme de frustration à Monaco quand, au bout de dix tours couverts, on se retrouve très loin des meilleurs temps.

L’avez-vous également mis en garde à propos des innombrables sollicitations auxquelles il devra faire face tout au long du week-end ?

Absolument. Je lui ai simplement recommandé de faire attention et de se protéger un maximum. Il y a beaucoup de sollicitations ici quand on est Monégasque, des sollicitations non seulement médiatiques, mais aussi familiales. Tout le monde est à Monaco pour le Grand Prix. Du coup, les amis que l’on connaît depuis toujours et ceux avec lesquels on a grandi ici nous demandent des pass, de manger avec nous ou encore de pouvoir nous voir. Toutes ces sollicitations peuvent donc être assez difficiles à gérer.  

Propos recueillis par Andrea Noviello

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