Intraitable dans son jardin princier, Charles Leclerc a enlevé samedi la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1. Dominateur dans chacune des trois parties de la séance qualificative, le pilote Ferrari devance son coéquipier Carlos Sainz et la première Red Bull de Sergio Perez.Il était attendu. Sous pression. Il n’a pas déçu. Galvanisé par le soutien indéfectible de ses compatriotes, Charles Leclerc a décroché, une fois de plus, la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1. Invaincu dans le si redouté exercice du tour chronométré depuis Miami, le leader de la Scuderia a conservé sa mainmise dans les rues de sa Principauté natale, damant le pion au terme d’une séance qualificative maîtrisée de bout en bout (il s’est adjugé le meilleur temps en Q1, Q2 et Q3. Ndlr) à son coéquipier Carlos Sainz et aux deux Red Bull de Sergio Perez et de Max Verstappen. Sainz verrouille une première ligne toute rouge Poleman pour la troisième fois consécutive après Miami et Barcelone, Leclerc a enlevé en Principauté la quatorzième pole position de sa carrière, la cinquième en sept qualifications cette saison. Homme le plus rapide du jour en 1’11’’376, l’enfant du pays a précédé la Ferrari sœur de Carlos Sainz (1’11’’601. Ndlr) et la Red Bull de son plus farouche adversaire du week-end jusque-là, Sergio Perez (1’11’’629. Ndlr). Auteur du meilleur chrono en fin de matinée à l’occasion de l’ultime séance libre de ce Grand Prix de Monaco, le Mexicain a longtemps tenu la dragée haute au protégé de Nicolas Todt avant de finalement craquer dans les dernières secondes de ces qualifications monégasques. Verstappen en manque de rythme Sorti indemne d’une qualification monégasque de nouveau interrompue avant son terme (l’an dernier le crash de Charles Leclerc dans le deuxième « S » de la Piscine avait provoqué un drapeau rouge et par la même occasion la fin de la séance qualificative. Ndlr), le leader du championnat Max Verstappen n’a en revanche pas pu achever sa dernière tentative chronométrée, le champion du monde en titre devant se contenter d’un quatrième chrono (1’11’’666. Ndlr) forcément très pénalisant sur un circuit où les dépassements relèvent de la gageure. Frustré tant par le drapeau rouge que par son manque de rythme général dans les rues monégasques, le Néerlandais ne peut désormais compter que sur la pluie pour espérer inverser la tendance ce dimanche en course. Andrea Noviello
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Belle surprise de cette entame de saison 2022, le Finlandais reconnaît vivre des débuts chez Alfa Romeo au-delà de ses espérances. Daniel Ricciardo a récemment déclaré que la ville de Monaco se transformait complètement à l’heure du Grand Prix. Partagez-vous aussi ce sentiment ? Absolument. Je réside ici depuis 2013 et j’ai pu me rendre compte avec les années que si on venait sur Monaco pendant la période du Grand Prix, alors la ville ne ressemblait plus tout à fait à ce qu’elle est en temps normal. C’est très agité pendant le week-end de course. Il y a plus de trafic, plus de personnes aussi qu’à l’accoutumée. Si on excepte bien sûr lors du pic de la saison touristique, Monaco est une ville très paisible le week-end. Et avec le Grand Prix, elle se transforme totalement. C’est, toutefois, chouette de voir une telle atmosphère la semaine du Grand Prix. Quand vous êtes pilote, vous ressentez vraiment cette ambiance à part. Trouvez-vous, comme certains de vos compères, cette course de Monaco ennuyante ou considérez-vous au contraire que ce Grand Prix représente un challenge excitant pour un pilote ? Je ne pense pas que Monaco soit un Grand Prix ennuyant. Alors certes, la dynamique de course est différente ici. Il y a moins de dépassements qu’ailleurs. Il est aussi primordial de savoir bien appréhender cette piste, mais dans le même temps cette course se révèle très souvent imprévisible. Vous ne savez jamais à l’avance ce qu’il peut se passer ici. L’entrée d’une voiture de sécurité peut totalement bouleverser le scénario d’un Grand Prix. Oui les qualifications influent beaucoup sur le résultat du dimanche, mais se qualifier avec une F1 à Monaco représente un superbe défi. C’est un week-end différent des autres, un week-end exigeant et c’est ça qui le rend si spécial. « Ces premières courses se sont révélées meilleures que je ne l’aurais espéré. C’est très satisfaisant, même s’il reste encore de très nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer » En quittant Mercedes cet hiver pour rejoindre Alfa Romeo, vous attendiez-vous à vivre un début de championnat aussi prolifique ? Je dois reconnaître que la manière dont nous avons su performer, notamment lors de la première course à Bahreïn avec cette double entrée dans les points, nous a vraiment surpris en tant qu’équipe. Je n’aurais, très certainement, pas pu rêver plus beau scénario pour mes débuts avec le team. Nos performances ont été très régulières depuis l’entame du championnat. Nous avons, en outre, été capables de progresser grâce à l’apport de nouvelles pièces sur la voiture. Ces premières courses se sont révélées meilleures que je ne l’aurais espéré. C’est très satisfaisant, même s’il reste encore de très nombreux domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer. Nous n’avons pas encore atteint le pic de performance de l’équipe. Il y a encore beaucoup à venir. La pluie risque de venir perturber cette septième manche de la saison. L’embonpoint de ces F1 version 2022 peut-il vous rendre la tâche encore plus difficile sur le mouillé ? S’il pleut dimanche, ce sera forcément un gros challenge. Ces nouvelles voitures sont évidemment plus lourdes que leurs devancières ce qui les rend d’autant plus délicates à piloter notamment lorsque l’on frôle les rails comme ici à Monaco (rires. Ndlr). Les lignes blanches sont, également, très glissantes en cas de pluie. Clairement, ce sera un défi. J’ai roulé plusieurs fois ici sous la pluie et il est très facile de commettre une erreur. Heureusement, notre voiture semble bien se comporter dans toutes les conditions. Peu importe que ce soit mouillé ou sec ce week-end on devrait pouvoir, de nouveau, réaliser un week-end solide. Propos recueillis par Andrea Noviello
Déjà tournée vers la saison 9, la Formule E a présenté sa toute nouvelle monoplace électrique en marge du ePrix de Monaco. Radicale et très futuriste sur le plan du look, cette Gen3 offrira des performances en nette hausse et une efficacité énergétique avoisinant les 95%. |
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