Battu quatre fois consécutivement depuis Melbourne dans son exercice de prédilection, Lewis Hamilton a retrouvé de sa superbe lors des qualifications du Grand Prix de Monaco. Venu sur le fil à bout d’un Valtteri Bottas de nouveau coriace le samedi après-midi, le quintuple champion du monde signe en Principauté la 85ème pole position de sa carrière.
Le roi de la pole est de retour. Après avoir subi quatre Grand Prix durant la domination de Charles Leclerc d’abord (Bahreïn) puis celle d’un Valtteri Bottas totalement métamorphosé (Chine, Azerbaïdjan, Barcelone) comparé à la saison dernière ensuite, Lewis Hamilton a finalement repris son bien dans l’exercice du tour chronométré à Monaco. Dominé en Q1 comme en Q2 par la Ferrari de Sebastian Vettel, le pilote Mercedes a attendu la toute dernière partie des qualifications pour sortir un tour prodigieux dont il a le secret. Devancé par son coéquipier Bottas à l’issue de sa première tentative en Q3, le Britannique a dû s’arracher dans son ultime run pour décrocher, malgré un léger écart à la Rascasse, la 85ème pole position de sa carrière en Formule 1, la seconde seulement en Principauté après celle conquise en 2015.
« Cette pole signifie tellement pour moi, exulte à sa descente de voiture le quintuple champion du monde. J’ai dû aller la chercher au plus profond de moi. Mon dernier tour était juste magnifique. Cette course tout le monde en rêve. Vous donnez tout ce que vous avez pour essayer de la remporter. » Auteur de sa deuxième pole de la saison en 1’10’’166, Hamilton partira logiquement avec la faveur des pronostics demain dans un Grand Prix où dépasser, excepté sous la pluie, relève de la gageure. En pleine confiance après son brillant succès catalan, l’Anglais cherchera à décrocher un deuxième succès consécutif lui qui en a, déjà, enchaîné deux de rang cette année entre Bahreïn et la Chine. Autre source de motivation pour lui : en cas d’issue favorable dimanche à l’issue des 78 tours de course, le natif de Stevenage deviendrait avec trois succès dans les rues de la Principauté l’égal de Nico Rosberg (2013, 2014, 2015), et de ses illustres compatriotes Sterling Moss (1956, 1960, 1961) et Jackie Stewart (1966, 1971, 1973).
Cinquième doublé en six qualifications pour Mercedes
Longtemps installé au sommet de la hiérarchie en Q3, Valtteri Bottas essuie sur le rocher son premier revers dans l’exercice de la vitesse pure depuis le Grand Prix de Bahreïn. Crédité du deuxième chrono du jour en 1’10’’252, le Finlandais échoue à 86 minuscules millièmes de la Mercedes flanquée du numéro 44. De quoi nourrir, forcément, des regrets. « J’ai cru qu’elle était pour moi aujourd’hui, soupire le placide nordique au micro de Paul di Resta. J’ai malheureusement commis quelques petites fautes dans mon tour lancé. J’aurais bien évidemment préféré m’élancer depuis la pole, mais de toute façon le samedi n’attribue aucun point au championnat. La course sera longue demain et tout peut se passer ici. » Privé d’un potentiel deuxième succès consécutif après Bakou il y a deux semaines en Espagne par un Hamilton plus prompt à s’élancer au signal du starter, le natif de Nastola cherchera à prendre sa revanche sur le Britannique ce dimanche en essayant, à son tour, de le surprendre au moment du départ.
Bottas devra toutefois surveiller comme le lait sur le feu ce diable de Max Verstappen idéalement placé en embuscade derrière le duo de chez Mercedes. Magnifique troisième chrono (1’10’’641) d’une séance qui aura vu Ferrari se tourner de nouveau en ridicule cette saison (Vettel ne récolte que le 4ème temps tandis que le pauvre Leclerc a dû se contenter d’un piteux 16ème temps après une invraisemblable bourde stratégique du team italien), le pilote Red Bull aura comme toujours à cœur de jouer les empêcheurs de tourner en rond sur un circuit qui ne lui a pourtant pas très bien réussi ces dernières années (son meilleur résultat à Monaco est une cinquième place décrochée en 2017). « Troisième, c’est une bonne performance, apprécie le jeune néerlandais en interview d’après qualification. À dix minutes du début de la séance, la voiture n’avait même de fond plat alors on va forcément se réjouir de cette troisième place sur la grille. Les mécanos ont fait un super travail aujourd’hui. »
Andrea Noviello
« Cette pole signifie tellement pour moi, exulte à sa descente de voiture le quintuple champion du monde. J’ai dû aller la chercher au plus profond de moi. Mon dernier tour était juste magnifique. Cette course tout le monde en rêve. Vous donnez tout ce que vous avez pour essayer de la remporter. » Auteur de sa deuxième pole de la saison en 1’10’’166, Hamilton partira logiquement avec la faveur des pronostics demain dans un Grand Prix où dépasser, excepté sous la pluie, relève de la gageure. En pleine confiance après son brillant succès catalan, l’Anglais cherchera à décrocher un deuxième succès consécutif lui qui en a, déjà, enchaîné deux de rang cette année entre Bahreïn et la Chine. Autre source de motivation pour lui : en cas d’issue favorable dimanche à l’issue des 78 tours de course, le natif de Stevenage deviendrait avec trois succès dans les rues de la Principauté l’égal de Nico Rosberg (2013, 2014, 2015), et de ses illustres compatriotes Sterling Moss (1956, 1960, 1961) et Jackie Stewart (1966, 1971, 1973).
Cinquième doublé en six qualifications pour Mercedes
Longtemps installé au sommet de la hiérarchie en Q3, Valtteri Bottas essuie sur le rocher son premier revers dans l’exercice de la vitesse pure depuis le Grand Prix de Bahreïn. Crédité du deuxième chrono du jour en 1’10’’252, le Finlandais échoue à 86 minuscules millièmes de la Mercedes flanquée du numéro 44. De quoi nourrir, forcément, des regrets. « J’ai cru qu’elle était pour moi aujourd’hui, soupire le placide nordique au micro de Paul di Resta. J’ai malheureusement commis quelques petites fautes dans mon tour lancé. J’aurais bien évidemment préféré m’élancer depuis la pole, mais de toute façon le samedi n’attribue aucun point au championnat. La course sera longue demain et tout peut se passer ici. » Privé d’un potentiel deuxième succès consécutif après Bakou il y a deux semaines en Espagne par un Hamilton plus prompt à s’élancer au signal du starter, le natif de Nastola cherchera à prendre sa revanche sur le Britannique ce dimanche en essayant, à son tour, de le surprendre au moment du départ.
Bottas devra toutefois surveiller comme le lait sur le feu ce diable de Max Verstappen idéalement placé en embuscade derrière le duo de chez Mercedes. Magnifique troisième chrono (1’10’’641) d’une séance qui aura vu Ferrari se tourner de nouveau en ridicule cette saison (Vettel ne récolte que le 4ème temps tandis que le pauvre Leclerc a dû se contenter d’un piteux 16ème temps après une invraisemblable bourde stratégique du team italien), le pilote Red Bull aura comme toujours à cœur de jouer les empêcheurs de tourner en rond sur un circuit qui ne lui a pourtant pas très bien réussi ces dernières années (son meilleur résultat à Monaco est une cinquième place décrochée en 2017). « Troisième, c’est une bonne performance, apprécie le jeune néerlandais en interview d’après qualification. À dix minutes du début de la séance, la voiture n’avait même de fond plat alors on va forcément se réjouir de cette troisième place sur la grille. Les mécanos ont fait un super travail aujourd’hui. »
Andrea Noviello