Harcelé quasiment toute la course par la Red Bull de Max Verstappen, Lewis Hamilton a brillamment résisté à la pression du Néerlandais pour remporter le 77ème Grand Prix de Monaco de l’histoire. Pénalisé de cinq secondes pour une sortie des stands trop dangereuse, Verstappen recule à la quatrième place derrière la Ferrari de Sebastian Vettel et la seconde Mercedes de Valtteri Bottas.
Il ne pouvait pas rêver plus bel hommage. Six jours après la disparition de Niki Lauda, Lewis Hamilton a remporté ce dimanche après-midi le Grand Prix de Monaco, sixième manche de la saison 2019 de Formule 1. Mais pas de n’importe quelle manière s’il vous plaît. Sa victoire, la troisième en Principauté après celles conquises en 2008 et en 2016, il a été la chercher avec talent, roublardise et résilience, trois qualités qui qualifiaient parfaitement le triple champion du monde autrichien. Seul gros bras à avoir chaussé les gommes médiums lors de son passage par les box au 12ème tour, le Britannique a dû se cracher dans les mains pour résister à l’intense pression infligée par ce diable de Max Verstappen. Handicapé en fin de course par des pneus passablement usés, le pilote Mercedes est même passé tout près de la catastrophe lors d’une attaque kamikaze du bouillant Néerlandais à deux boucles du drapeau à damier.
Parvenu à conserver l’avantage sur la Red Bull du protégé d’Helmut Marko malgré une petite touchette entre les deux hommes à la chicane du port, Hamilton coiffe en Principauté la 77ème victoire de sa carrière, la quatrième cette saison après Bahreïn, la Chine et l’Espagne. « Ce fut très certainement la course la plus difficile de ma vie, confie après l’arrivée le quintuple champion du monde. Je me suis vraiment battu avec l’esprit de Niki aujourd’hui. Il a eu une telle influence sur l’équipe. C’est lui qui nous a amené là où nous sommes. Je me suis efforcé de rester concentré et j’ai tout mis en œuvre pour le rendre fier. C’était l’objectif principal ce week-end, on va maintenant tenter de continuer de la sorte pendant le reste de l’année. » Vainqueur pour la deuxième fois d’affilée après Barcelone, le pilote Mercedes conforte son leadership au championnat puisqu’il compte désormais dix-sept points d’avance sur son dauphin au classement Valtteri Bottas.
Il ne pouvait pas rêver plus bel hommage. Six jours après la disparition de Niki Lauda, Lewis Hamilton a remporté ce dimanche après-midi le Grand Prix de Monaco, sixième manche de la saison 2019 de Formule 1. Mais pas de n’importe quelle manière s’il vous plaît. Sa victoire, la troisième en Principauté après celles conquises en 2008 et en 2016, il a été la chercher avec talent, roublardise et résilience, trois qualités qui qualifiaient parfaitement le triple champion du monde autrichien. Seul gros bras à avoir chaussé les gommes médiums lors de son passage par les box au 12ème tour, le Britannique a dû se cracher dans les mains pour résister à l’intense pression infligée par ce diable de Max Verstappen. Handicapé en fin de course par des pneus passablement usés, le pilote Mercedes est même passé tout près de la catastrophe lors d’une attaque kamikaze du bouillant Néerlandais à deux boucles du drapeau à damier.
Parvenu à conserver l’avantage sur la Red Bull du protégé d’Helmut Marko malgré une petite touchette entre les deux hommes à la chicane du port, Hamilton coiffe en Principauté la 77ème victoire de sa carrière, la quatrième cette saison après Bahreïn, la Chine et l’Espagne. « Ce fut très certainement la course la plus difficile de ma vie, confie après l’arrivée le quintuple champion du monde. Je me suis vraiment battu avec l’esprit de Niki aujourd’hui. Il a eu une telle influence sur l’équipe. C’est lui qui nous a amené là où nous sommes. Je me suis efforcé de rester concentré et j’ai tout mis en œuvre pour le rendre fier. C’était l’objectif principal ce week-end, on va maintenant tenter de continuer de la sorte pendant le reste de l’année. » Vainqueur pour la deuxième fois d’affilée après Barcelone, le pilote Mercedes conforte son leadership au championnat puisqu’il compte désormais dix-sept points d’avance sur son dauphin au classement Valtteri Bottas.
Verstappen privé de podium
Battu d’un souffle (86 millièmes de seconde) par son coéquipier la veille en qualification, le Finlandais a de nouveau subi la loi du fer de lance de la firme à l’étoile ce dimanche en course. Solidement accroché à la deuxième place jusqu’à l’intervention de la voiture de sécurité au 12ème passage, Bottas a tout perdu lors d’un contact avec la Red Bull de Verstappen dans la voie des stands. Quatrième au passage du drapeau à damier, le Nordique a finalement hérité de la troisième place du Néerlandais sur tapis vert, ce dernier voyant son chrono à l’arrivée alourdi de cinq secondes supplémentaires pour sa sortie dangereuse des boxes. « C’est un week-end décevant pour moi, déplore toutefois le natif de Nastola au micro de David Coulthard. J’avais pourtant la vitesse ce week-end. J’ai perdu un peu de temps lors de l’arrêt au stand. Il y eu ce contact avec Max, il ne m’a laissé aucune place. J’ai crevé et après j’étais bloqué derrière. Il n’y avait alors plus grand-chose à faire. »
À côté de la plaque toute la journée d’hier, il a heurté le mur à Saint-Dévote le matin en libres 3 avant de tâter à nouveau du rail à deux reprises l’après-midi en qualification, Sebastian Vettel a retrouvé un semblant de réussite lors de ce sixième rendez-vous du championnat 2019. Si le quadruple champion du monde ne se sera guère montré flamboyant ce dimanche dans les rues de la Principauté, il aura tout de même su profiter des malheurs de Verstappen et de Bottas pour s’inviter à la deuxième place, décrochant par la même occasion son meilleur résultat depuis l’ouverture de la saison en Australie. « Cela a été une course difficile à gérer, admet en interview d’après Grand Prix le pilote Ferrari. J’attendais simplement que quelque chose se passe. J’ai vu Max (Verstappen) et Valtteri (Bottas) se toucher dans la voie des stands. J’ai alors pensé que c’était ma chance. Au final, c’est un bon résultat pour nous même s’il nous reste encore beaucoup de travail à faire. »
Andrea Noviello
À côté de la plaque toute la journée d’hier, il a heurté le mur à Saint-Dévote le matin en libres 3 avant de tâter à nouveau du rail à deux reprises l’après-midi en qualification, Sebastian Vettel a retrouvé un semblant de réussite lors de ce sixième rendez-vous du championnat 2019. Si le quadruple champion du monde ne se sera guère montré flamboyant ce dimanche dans les rues de la Principauté, il aura tout de même su profiter des malheurs de Verstappen et de Bottas pour s’inviter à la deuxième place, décrochant par la même occasion son meilleur résultat depuis l’ouverture de la saison en Australie. « Cela a été une course difficile à gérer, admet en interview d’après Grand Prix le pilote Ferrari. J’attendais simplement que quelque chose se passe. J’ai vu Max (Verstappen) et Valtteri (Bottas) se toucher dans la voie des stands. J’ai alors pensé que c’était ma chance. Au final, c’est un bon résultat pour nous même s’il nous reste encore beaucoup de travail à faire. »
Andrea Noviello