Le Conseil National a voté deux lois renforçant la législation de Monaco dans la lutte contre le blanchiment de capitaux. Il s’agissait une fois de plus de se rapprocher au maximum des standards internationaux sans renier des spécificités faisant une partie de notre attractivité. Equilibre bien délicat.
Sous l’impulsion du Prince Souverain, l’objectif poursuivi par la Principauté est, notamment, de maintenir la place bancaire et financière monégasque à un haut niveau d’exigence, un principede nécessité. Tous les efforts accomplis depuis des années ont été, d’après la majorité des professionnels, profitables à l’image de Monaco et aux activités de sa place financière. Et pourtant demeure une impression, largement partagée, que Monaco par rapport aux stéréotypes et à certaines suspicions discriminatoires n’en fera jamais assez, avec le risque au final d’en faire trop. Le rapporteur d’une des deux lois Thomas Brezzo (photo) a bien résumé cette inquiétude à l’origine de demandes de rectifications des élus prises en compte par le gouvernement. « Il aura donc fallu une séance extraordinaire pour- une fois de plus- modifier la loi. » Le but a cependant été atteint « respecter le cadre des directives européennes et des recommandations, sans les sous-transposer mais sans les surtransposer, tout en tenant compte des contraintes des professionnels et de leurs pratiques ».
Une actualisation à répétion indispensable donc pour Corinne Bertani rapporteur de la deuxième loi. « L’actualisation constante de l’arsenal monégasque de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la corruption, vise à garantir aux investisseurs qu’ils pourront agir dans un environnement économique et un cadre juridique sécurisés. » Ce qui était nécessaire sera-t-il cette fois enfin suffisant ? On le saura bientôt avec l’évaluation MONEYVAL actuellement en cours, dont le rapport des évaluateurs est attendu pour l’année 2022, et qui s’avère capitale pour la place Monégasque. Il serait temps d’en finir avec des suspicions anachroniques et de demander à Monaco toujours plus au risque de pénaliser par rapport à d’autres son attractivité.
Sous l’impulsion du Prince Souverain, l’objectif poursuivi par la Principauté est, notamment, de maintenir la place bancaire et financière monégasque à un haut niveau d’exigence, un principede nécessité. Tous les efforts accomplis depuis des années ont été, d’après la majorité des professionnels, profitables à l’image de Monaco et aux activités de sa place financière. Et pourtant demeure une impression, largement partagée, que Monaco par rapport aux stéréotypes et à certaines suspicions discriminatoires n’en fera jamais assez, avec le risque au final d’en faire trop. Le rapporteur d’une des deux lois Thomas Brezzo (photo) a bien résumé cette inquiétude à l’origine de demandes de rectifications des élus prises en compte par le gouvernement. « Il aura donc fallu une séance extraordinaire pour- une fois de plus- modifier la loi. » Le but a cependant été atteint « respecter le cadre des directives européennes et des recommandations, sans les sous-transposer mais sans les surtransposer, tout en tenant compte des contraintes des professionnels et de leurs pratiques ».
Une actualisation à répétion indispensable donc pour Corinne Bertani rapporteur de la deuxième loi. « L’actualisation constante de l’arsenal monégasque de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la corruption, vise à garantir aux investisseurs qu’ils pourront agir dans un environnement économique et un cadre juridique sécurisés. » Ce qui était nécessaire sera-t-il cette fois enfin suffisant ? On le saura bientôt avec l’évaluation MONEYVAL actuellement en cours, dont le rapport des évaluateurs est attendu pour l’année 2022, et qui s’avère capitale pour la place Monégasque. Il serait temps d’en finir avec des suspicions anachroniques et de demander à Monaco toujours plus au risque de pénaliser par rapport à d’autres son attractivité.
© La Principauté 2022 / Tous droits réservés