Le mois dernier, nous avions consacré notre dossier aux perspectives du nouveau circuit de Formula E qui débutera l'année prochaine pour arriver à Monaco en 2015. Cette nouvelle formule a suscité quelques interrogations que nous avons adressées à Alejandro Agag, administrateur délégué de la société organisatrice de l'événement, la "Formula E Holdings". Ses réponses à nos questions n'ont pas dissipé complètement ces interrogations...
Quelle est la philosophie qui a inspiré la création de ce nouveau championnat ? Celle de remplacer l'actuel circuit de Formule 1 ou seulement un championnat parallèle avec un caractère plus écologique ?
Alejandro Agag : "Hélas, je ne peux pas m'attribuer la conception de la Formule E, même si je l'aurais aimé ! L'idée de la Formule E vient de la FIA [Fédération Internationale de l'Automobile). C'est elle qui a décidé de lancer un championnat 100% électrique et de le faire maintenant. En qualité de promoteur, Formula E Holdings s'est engagé à transformer en réalité cette vision de la FIA, et a obtenu déjà beaucoup en peu de temps. Le soutien de la FIA, avec son président Jean Todt, était crucial et nous n'aurions pas atteint cet objectif sans leur aide. Il n'est pas dans notre intention de "remplacer" la Formule 1 que nous aimons ! La Formule E est différente : elle s'adresse à une nouvelle génération de supporters du sport automobile. Notre intention est d'être complémentaires, et non compétitifs par rapport à la Formula 1 et aux autres championnats de ce genre, parce que nous croyons qu'il y a la place pour une série de courses dédiées aux voitures électriques. Par ailleurs la Formule 1 est la performance absolue, tandis que nous, nous voulons que la contribution de la Formule E soit concentrée plutôt sur la technologie".
Croyez-vous que - grâce au rapide développement de ces technologies - la Formule E pourra atteindre bientôt le niveau des performances et de fiabilité de l'actuelle Formule 1 ?
AA : "Le but de la Formule E est celui d'améliorer et encourager l'actuel développement technologique non pas de rivaliser avec la Formule 1. Les performances des voitures électriques sont déjà très impressionnantes - notamment pour des monoplaces 100% électriques - et je suis convaincu que dès que le circuit progressera et que les équipes développeront leurs voitures on assistera à de grands pas en avant non seulement par rapport à leurs prestations mais aussi à la durée et au poids des batteries. Comme dans tous les championnats, la fiabilité demeure de grande importance, tout comme la sécurité".
Pourquoi avez-vous choisi de limiter la puissance et la vitesse maximale des monoplaces qui participeront à cette première édition ?
AA : "Les voitures de la Formule E sont conformes aux spécifications techniques et de sécurité établis par la FIA. La vitesse maximale de la Spark-Renault SRT-01E est de 225km/h et elle est capable d'atteindre les 100 km/h en moins de 3 secondes".
La Formule E étant un championnat "open", pourquoi tous les équipes utiliseront-elles la même monoplace ? Quel type de développements pourront-elles appliquer à leurs voitures respectives ?
AA : "La Formule E est justement un championnat "ouvert" qui veut encourager les équipes, les fabricants et les constructeurs à concevoir leurs propres voitures - sujettes aux spécifications de la FIA - pour améliorer la technologie des voitures électriques. Cependant, il ne serait pas réaliste de s'attendre à ce que les équipes puissent déjà le faire dès la première année de compétition : ça se fera seulement à partir de la deuxième saison. Par conséquent, on a estimé qu'il était préférable de concevoir une voiture standard que chaque équipe pourra utiliser. La voiture a été réalisée par Spark Racing Technology avec un consortium composé par des marques parmi les plus prestigieuses du sport automobile, comme Dallara, Williams, McLaren, Renault et Michelin. Bien sûr, nous voulons encourager la compétition et cela signifie que les équipes auront la possibilité de changer plusieurs aspects de la configuration de leur voiture qui leur permettront de la rendre plus performante pendant la course".
Quelle est la philosophie qui a inspiré la création de ce nouveau championnat ? Celle de remplacer l'actuel circuit de Formule 1 ou seulement un championnat parallèle avec un caractère plus écologique ?
Alejandro Agag : "Hélas, je ne peux pas m'attribuer la conception de la Formule E, même si je l'aurais aimé ! L'idée de la Formule E vient de la FIA [Fédération Internationale de l'Automobile). C'est elle qui a décidé de lancer un championnat 100% électrique et de le faire maintenant. En qualité de promoteur, Formula E Holdings s'est engagé à transformer en réalité cette vision de la FIA, et a obtenu déjà beaucoup en peu de temps. Le soutien de la FIA, avec son président Jean Todt, était crucial et nous n'aurions pas atteint cet objectif sans leur aide. Il n'est pas dans notre intention de "remplacer" la Formule 1 que nous aimons ! La Formule E est différente : elle s'adresse à une nouvelle génération de supporters du sport automobile. Notre intention est d'être complémentaires, et non compétitifs par rapport à la Formula 1 et aux autres championnats de ce genre, parce que nous croyons qu'il y a la place pour une série de courses dédiées aux voitures électriques. Par ailleurs la Formule 1 est la performance absolue, tandis que nous, nous voulons que la contribution de la Formule E soit concentrée plutôt sur la technologie".
Croyez-vous que - grâce au rapide développement de ces technologies - la Formule E pourra atteindre bientôt le niveau des performances et de fiabilité de l'actuelle Formule 1 ?
AA : "Le but de la Formule E est celui d'améliorer et encourager l'actuel développement technologique non pas de rivaliser avec la Formule 1. Les performances des voitures électriques sont déjà très impressionnantes - notamment pour des monoplaces 100% électriques - et je suis convaincu que dès que le circuit progressera et que les équipes développeront leurs voitures on assistera à de grands pas en avant non seulement par rapport à leurs prestations mais aussi à la durée et au poids des batteries. Comme dans tous les championnats, la fiabilité demeure de grande importance, tout comme la sécurité".
Pourquoi avez-vous choisi de limiter la puissance et la vitesse maximale des monoplaces qui participeront à cette première édition ?
AA : "Les voitures de la Formule E sont conformes aux spécifications techniques et de sécurité établis par la FIA. La vitesse maximale de la Spark-Renault SRT-01E est de 225km/h et elle est capable d'atteindre les 100 km/h en moins de 3 secondes".
La Formule E étant un championnat "open", pourquoi tous les équipes utiliseront-elles la même monoplace ? Quel type de développements pourront-elles appliquer à leurs voitures respectives ?
AA : "La Formule E est justement un championnat "ouvert" qui veut encourager les équipes, les fabricants et les constructeurs à concevoir leurs propres voitures - sujettes aux spécifications de la FIA - pour améliorer la technologie des voitures électriques. Cependant, il ne serait pas réaliste de s'attendre à ce que les équipes puissent déjà le faire dès la première année de compétition : ça se fera seulement à partir de la deuxième saison. Par conséquent, on a estimé qu'il était préférable de concevoir une voiture standard que chaque équipe pourra utiliser. La voiture a été réalisée par Spark Racing Technology avec un consortium composé par des marques parmi les plus prestigieuses du sport automobile, comme Dallara, Williams, McLaren, Renault et Michelin. Bien sûr, nous voulons encourager la compétition et cela signifie que les équipes auront la possibilité de changer plusieurs aspects de la configuration de leur voiture qui leur permettront de la rendre plus performante pendant la course".