• EN KIOSQUE
  • DERNIERE MINUTE !
  • Qui Sommes Nous
    • Notre Publication
  • Chiffres de Diffusion
    • En bref...
  • Tarifs publicitaires
    • Ordre d'Insertion
  • Abonnez Vous
  • Nous contacter
  • INTERVIEWS
  • VOIR PDF EN LIGNE
  • EXCLUSIF !
  • FLASH INFO
La Principauté
© 2025 Global Media Associates

Charles Leclerc : « Cela me motive de pouvoir ramener Ferrari au top »

23/5/2025

0 Commentaires

 
Image
Crédit photo : Scuderia Ferrari

De retour en Principauté un an après son magnifique succès de 2024, Charles Leclerc a confié ses impressions à la presse monégasque à l’amorce d’un week-end qu’il espère bien marquer de son empreinte.  

L’an dernier, il a réalisé son rêve. Maudit sur ses terres depuis son arrivée en Formule 1 chez Sauber, Charles Leclerc réussissait enfin à briser la malédiction en 2024 en triomphant à domicile au terme d’un week-end princier maîtrisé de bout en bout. Premier Monégasque vainqueur dans les rues de la Principauté dans l’ère moderne de la F1, le pilote Ferrari mettait, par la même occasion, fin à cinq années de malheurs et de couacs en tout genre dans son jardin, lui qui jusqu’à la saison passée n’avait jamais pu convertir ses belles performances des essais en résultat le jour de la course. De retour sur son terrain de jeu favori ce week-end à l’occasion de la huitième manche de la saison 2025, le natif de Monaco a retrouvé la presse de son pays pour la traditionnelle conférence de presse d’avant Grand Prix. L’opportunité pour lui de rappeler son attachement à cette épreuve si singulière, mais aussi d’afficher sa volonté de ramener la Scuderia au sommet de la hiérarchie.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne a été marqué par votre duel viril avec Alexander Albon en fin de course. Quelques jours après les faits, estimez-vous toujours n’avoir rien fait de mal ou pensez-vous au contraire que vous auriez peut-être dû laisser un peu plus de place au Thaïlandais sur ce coup-là ?

Je crois surtout que ce n’est pas la bonne question à poser. J’étais dans les règles. Maintenant, a-t-on envie de voir des voitures se battre de la sorte en piste ? Ça, c’est un autre débat. Mais je pense avoir respecté la réglementation. Certes c’était à la limite, mais dans les règles selon moi. Malheureusement, tels qu’ils sont écrits aujourd’hui les règlements nous poussent parfois à effectuer des manœuvres un petit peu à la limite. C’est comme ça, tout simplement. Pour la FIA, ce sera toujours extrêmement compliqué d’avoir une réglementation qui réponde à chaque situation. En tant que pilote, c’est aussi notre boulot d’utiliser les règles au maximum. C’est ce que j’ai fait à Imola. Donc non, je ne regrette pas.

Ce week-end, vous allez retrouver votre course à domicile. Quand vous vous replongez dans vos souvenirs du Grand Prix de Monaco 2024, quel temps fort refait spontanément surface ?

Beaucoup d’images me reviennent à l’esprit quand je repense à l’année dernière. La plus forte, c’est peut-être quand on saute dans le port avec Fred (Vasseur). C’était assez drôle. On parle de ce moment depuis pas mal d’années. En réalité, je crois que cela remonte à ma première saison en Formule 1 avec Sauber. On s’était dit que si je marquais des points à Monaco, on sauterait dans le port. Finalement, on l’a fait pour la première victoire ici chez Ferrari. C’était assez inattendu donc d’autant plus spécial. Si je ne devais garder qu’une image de ma victoire à Monaco l’an passé, alors sans doute je conserverais celle-là.

Le fait d’évoluer à domicile ce week-end et de pouvoir rentrer chez vous modifie-t-il votre préparation en amont du Grand Prix. Suivez-vous un rituel particulier ici ?
​

Je faisais, peut-être, un petit peu plus de simulateur les premières années. Mais aujourd’hui, c’est tout simplement impossible parce que cela commence lundi matin pour se terminer le dimanche. C’est du non-stop. La préparation, elle se résume à une succession d’événements. Mais d’un côté, cela m’aide à ne pas trop réfléchir au week-end qui arrive. Il y a, également, pas mal de meetings pour se préparer avec l’équipe. Cela me permet de me focaliser uniquement sur les choses importantes. Je n’ai pas beaucoup de temps libre avant cette course, donc non je ne fais pas de préparation spécifique avant Monaco. 

« Si la situation reste telle quelle pendant encore plusieurs courses, alors ce ne serait pas forcément une mauvaise chose de se concentrer très rapidement sur la saison 2026. L’année prochaine sera vraiment un tournant » 

Si on excepte votre première saison en F1 avec Sauber et l’année de vos débuts chez Ferrari en 2019, vous n’avez jamais fait moins bien que troisième en qualification à Monaco. Comment expliquez-vous votre aisance dans l’exercice de la vitesse pure ici vous qui restez sur trois pole positions en quatre ans dans les rues de la Principauté ?

Je ne sais pas trop (sourire. Ndlr). J’adore les circuits en ville ! Cela ne tient pas seulement à Monaco, car j’aime aussi tout particulièrement des tracés comme Bakou ou Singapour. Quand il y a des rails, on peut prendre un petit peu plus de risques en tant que pilote. Et souvent, ça paye. Si ce n’est pas le cas, on finit directement dans le mur. Mais c’est un challenge que j’apprécie. Sur un tour de qualification, le pilote peut vraiment faire la différence. J’espère d’ailleurs, de nouveau, y parvenir cette année. Avec les rails et la prise de risque demandée, on peut réellement sortir quelque chose de spécial ici en qualification.

Vous qui affectionnez tant cet exercice des qualifications, n’êtes-vous pas trop frustrés depuis le début de la saison par vos résultats très moyens le samedi après-midi ?

C’est compliqué et pas seulement en qualification. Ça l’est aussi en course quand on fait tout au top et que le résultat final reste une troisième, une quatrième ou une cinquième place. Quand on réussissait tout parfaitement la saison dernière, on pouvait gagner des courses. Alors forcément, la situation est un peu plus frustrante. Mais cela fait, aussi, partie du boulot. Certaines saisons se passent bien dès le début alors que pour d’autres, il faut davantage travailler pour revenir au sommet. Je tire, également, ma motivation de ce genre de challenge. Bien que j’aurais préféré commencer la saison d’une meilleure manière, cela me motive de pouvoir ramener Ferrari au top du top.

Les équipes vont devoir assez rapidement arrêter le développement de leurs machines actuelles pour se concentrer sur celles de 2026. Ne craignez-vous pas que la fin de championnat soit longue si toutefois Ferrari décidait de basculer ses ressources sur la voiture de l’année prochaine ?
​

C’est un choix qu’il faudra faire. Très honnêtement, si la situation reste telle quelle pendant encore plusieurs courses, alors ce ne serait pas forcément une mauvaise chose de se concentrer très rapidement sur la saison 2026. L’année prochaine sera vraiment un tournant. Il faudra impérativement démarrer cette nouvelle ère du bon pied, car dans le cas contraire ce sera très compliqué de rattraper notre retard. On l’a vu dans le passé. Une même ère ne dure que quatre ou cinq ans donc on ne peut pas se permettre de perdre du temps les premières années. La base est super importante pour espérer ensuite dominer. Si on se rate, on risque d’avoir du mal pendant pas mal de saisons. Il va donc falloir bien « timer » le moment. Comme toujours, le plus tôt sera le mieux. 

« J’y crois encore et j’y croirais jusqu’à la fin. L’an dernier, on avait une Red Bull ultra-dominatrice lors des sept premières courses. Puis McLaren est revenue en force. J’espère donc que l’on pourra réussir ce genre de retournement de situation à partir de Barcelone » 

Le début de saison n’a, clairement, pas répondu à vos attentes et à celles de la Scuderia puisque vous ne figurez qu’à une lointaine cinquième position (avec 61 points inscrits. Ndlr) au classement pilotes après sept courses. Que pouvez-vous encore espérer de ce championnat 2025 ?

Je n’y ai pas vraiment pensé (rires. Ndlr). Je ne me focalise pas trop là-dessus parce qu’il m’est impossible de dire qu’une belle saison ce serait de terminer quatrième ou troisième du championnat. Pour moi, ce ne serait clairement pas une belle saison. Très honnêtement, j’y crois encore et j’y croirais jusqu’à la fin. L’an dernier, on avait une Red Bull ultra-dominatrice lors des sept premières courses. Puis McLaren est revenue en force. J’espère donc que l’on pourra réussir ce genre de retournement de situation à partir de Barcelone. Là-bas, il y aura un changement au niveau de la réglementation technique des ailerons avant. On a pas mal bossé sur ça. On pense que cela devrait être plutôt positif pour nous. Maintenant, à quel point ? On l’ignore encore. En attendant, il faut marquer tous les points possibles d’ici Barcelone. Ensuite, on verra bien.

Vous évoquiez McLaren à l’instant. Beaucoup d’observateurs attendaient Lando Norris, mais c’est au contraire Oscar Piastri qui tire le mieux son épingle du jeu en cette entame de saison. Êtes-vous surpris par les performances de l’Australien ?

Surpris, pas forcément. Il m’avait déjà étonné lors sa première année chez McLaren. En tant que rookie, il s’était montré extrêmement solide. Même s’il était un peu en-dessous de Lando (Norris) en performance pure, il était toujours-là, ultra-constant. Je pense qu’il a vraiment eu un déclic sur la compréhension des pneus cette année. Autant lui que l’équipe. Jusqu’ici, il a été irréprochable donc il mérite pleinement ce qui lui arrive. Après, Lando reste un pilote très rapide. Il est, peut-être, un peu moins à l’aise avec l’auto en ce moment, mais je n’ai aucun doute sur le fait que ce sera serré jusqu’à la fin de l’année. Ils ne sont pas si loin au championnat. Oscar est impressionnant certes, mais l’écart reste faible entre eux.

L’arrivée de Lewis Hamilton a suscité un gros engouement chez Ferrari. Qu’est-ce que cela change pour vous de faire désormais équipe avec un septuple champion du monde ?
​

Très honnêtement cela ne change absolument rien pour moi. Maintenant, c’était à coup sûr une énorme opportunité pour Ferrari parce que Lewis fait partie des légendes de la Formule 1. Pour moi aussi c’est une chance unique d’apprendre de Lewis, mais également de montrer ce que je sais faire sur la même voiture avec un coéquipier de la trempe d’Hamilton. Son arrivée a été une grande source de motivation. Pour ce qui est de l’engouement et des sollicitations autour de lui, c’est Ferrari tout simplement. Ce n’est pas franchement quelque chose qui me dérange particulièrement. J’ai effectué mon training camp dans les Dolomites sans le moindre réseau. Je n’ai, donc, pas franchement pris le temps de trop regardé tout ça (sourire. Ndlr). Quand on est en piste c’est différent, mais en dehors je ne prête pas vraiment attention à ce genre de choses. 

Propos recueillis par Andrea Noviello

0 Commentaires



Laisser un réponse.

Home

About

Services

Menu

Nous contacter

Copyright Global Media Associates Sas © 2025 - Tous droits réservés